« Quiconque impliqué dans l’affaire Ravatomanga en paiera le prix. Je n’épargnerai personne. » C’est la mise en garde lancée par le Premier ministre, Navin Ramgoolam, en réponse à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Joe Lesjongard, au Parlement ce mardi 11 novembre.
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La question portait sur l’atterrissage à l’aéroport de Plaisance d’un jet privé de la compagnie Trans Ocean Airways, en provenance de Madagascar.
Joe Lesjongard a voulu savoir si la police et la Financial Crimes Commission (FCC) avaient ouvert une enquête, et si un membre du gouvernement - notamment un Junior Minister - avait pris part à la mission visant à ramener l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga à Maurice.
Le leader de l’opposition a également évoqué un possible trafic d’influence estimé à Rs 350 millions, ainsi qu’une rencontre entre un conseiller du Premier ministre adjoint et Nasser Osman Beekhy, l’un des principaux suspects arrêtés dans cette affaire.
Navin Ramgoolam a rejeté en bloc ces allégations, les qualifiant de « totalement fausses », et affirmant qu’elles sont propagées par « ceux qui espèrent revenir au pouvoir ».
Le chef du gouvernement assure qu’il n’y aura aucun cover-up dans le dossier Ravatomanga.
À ce stade, 32 témoins ont été interrogés et 52 dépositions enregistrées dans le cadre de l’enquête.
Mukul Doollah
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