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Ramgoolam : «Nous nous attendons à ce que le Président et la cheffe juge prennent des actions»

Le leader du Parti travailliste s'étonne que « certaines personnes qui devraient agir ne le font pas ». Navin Ramgoolam a une nouvelle fois commenté les récentes « attaques » contre le pouvoir judiciaire à la suite de la libération sous caution de Bruneau Laurette. Lors d'un point de presse à son domicile à Riverwalk, Floréal, après sa rencontre avec les leaders du MMM et du PMSD, ce jeudi, l'ancien Premier ministre a réitéré son appel à prendre des actions après ces « attaques ».

Navin Ramgoolam estime que le président de la République et la cheffe juge doivent prendre des mesures. « Il n'est pas acceptable qu'un juge, que le Directeur des Poursuites Publiques, qu'un ancien chef de la justice et qu'une magistrate soient insultés sans conséquences », a-t-il déclaré. Il a également jugé « inacceptable qu'un Premier ministre bafoue le principe de la séparation des pouvoirs ».

Selon Navin Ramgoolam, l'article 28 de la Constitution du pays stipule que le président de la République est responsable de défendre l'État de droit et doit veiller à la séparation des pouvoirs dans une démocratie.

«Zordi li chup-chap pa pe tande li ditou, pa gagn konpran kouma zot pran enn posizion apre zot pas pran enn responsabilite», a martelé Navin Ramgoolam.

Et, d'ajouter : « Il faut agir ! On ne peut pas laisser cela passer. C'est trop grave ». Il demande ainsi au judiciaire et au président de la République d'agir dans cette affaire.

Depuis la libération de Bruneau Laurette, plusieurs membres du judiciaire ont été la cible de critiques et d' « attaques ». Le Conseil de l'Ordre des avocats a condamné à l'unanimité ces « attaques » et a envoyé une lettre au président de la République, Pritvirajsing Roopun, ainsi qu'à la cheffe juge, Rehana Mungly-Gulbul, pour les en informer.

 

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