Lors de son summing up des débats budgétaires, au Parlement ce jeudi 26 juin, le Premier ministre, Dr Navin Ramgoolam, a utilisé une analogie pour décrire l’impact du déficit budgétaire sur la situation économique du pays.
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« Le déficit budgétaire est comme la tension artérielle. Votre tension monte graduellement — 100, 110, 115, 120, 140, 200… boom ! », a-t-il commencé, avant d’expliquer que, souvent, les patients attendent que la pression artérielle monte pour prendre leurs médicaments.
« Et soudainement, vous avez un AVC ou vous vous retrouvez paralysé. Nous ne devons jamais laisser le déficit budgétaire atteindre un niveau à deux chiffres », a-t-il averti. Il a estimé qu’il ne faut pas attendre la dernière minute pour trouver des remèdes afin d’alléger le déficit.
« A rising deficit means a rising public debt », a-t-il ajouté.
Selon lui, le précédent gouvernement a donné l’impression que « tout est rose » au niveau de l’économie. « Ils ont commis un vandalisme économique », s’est-il insurgé.
Il a indiqué que « the writing has been on the wall for a long time », avant de citer une déclaration de Pravind Jugnauth, alors ministre des Finances en 2004, pour souligner que le système de pension était déjà considéré comme insoutenable à l’époque.
« Un rapport préliminaire d’un comité technique sur la réforme des pensions, en février 2018, indiquait qu’avec le vieillissement de la population, les systèmes de pension existants ne sont pas viables. Mais le MSM a ignoré cet avertissement. »
Il a ajouté que le MSM n’a pas eu le courage de prendre les bonnes décisions pour le pays. « La prescription était claire : sortir des soins intensifs. Mais ils n’ont pas pu empêcher le patient de sombrer dans le coma. »
Rajmeela Seetamonee

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