Le député Ritish Ramful a axé son discours sur le Budget 2020-21 sur le thème de la fraude et de la corruption. Il a questionné les Rs 200 millions qui sont allouées par l'Etat pour financer les dépenses de la commission anticorruption [Icac] et le rôle de celle-ci. Il s’est demandé si cela vaut la peine de verser autant d’argent à la commission.
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« Le ministre Joe Lesjongard est bien parti pour être Deputy Prime minister ». C’est avec cette phrase qu’il a débuté son discours.
Ritish Ramful est revenu sur la correspondance de la Banque Africaine de Développement qui fait mention de «pratiques frauduleuses et corrompues» autour d'un contrat de Rs 4,3 milliards pour l'installation de quatre turbines à la centrale thermique de St-Louis tout en incriminant des « administrateurs » du pays.
Ritish Ramful a affirmé qu’il fut un temps où il admirait le « Collendavelloo du MMM », qui, selon lui, avait des principes. Il a fustigé le numéro deux du gouvernement en affirmant qu’Ivan Collendavelloo voulait traquer la corruption en 2015, mais qu’aujourd’hui, « la corruption est à sa porte ». Le CEB, dit-il, est devenu un monstre sous l’administration du Premier ministre adjoint.
Parlant de l’économie, Ritish Ramful a souligné que c'est au moment de récession que nous mesurons la force d’un pays, d’un gouvernement et d’un ministre des Finances. « Il n’y a eu aucune discipline économique depuis six ans et les dépenses se sont accentuées…Il y a une dette de Rs 325 000 par tête d’habitant soit plus de 83% du PIB. »
Parlant du chômage, il rappelle que le Fonds Monétaire International (FMI) a parlé de 17% de chômage en 2020.
La Banque centrale est devenue la Banque de Développement, selon lui. Ritish Ramful affirme que beaucoup d’autres pays ont démarqué le rôle de la Banque centrale. Pour lui, c’est inacceptable que « l’Etat impose une taxation sur les employés et les employeurs du privé pour payer la pension universelle pour tout le monde ».
Ritish Ramful a critiqué le renvoi des élections villageoises et la démolition des maisons des squatters.
Et d’ajouter qu’en 2008, le gouvernement travailliste avait acquis 2 000 arpents et 1 000 arpents de terre pour construire des maisons pour les démunis. « Les 12 000 maisons seront construites sur les 1 000 arpents acquis par l’ancien gouvernement. Le PTr a offert 19 000 maisons ex-CHA à leurs résidents, ils sont devenus propriétaires ».
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