Couper les arbres, les élaguer, les rainer. C’est ce qui fait le quotidien de Rajoo Beekoo, habitant de Paillotte. Toutefois, depuis le début de cette année, l’activité du bûcheron ne se limite plus à l'abattage des arbres. Il s’est aussi lancé dans l’organisation de funérailles.
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« Après avoir travaillé sur les bateaux de croisière pendant des années, j’ai rejoint un ami pour effectuer le métier de bûcheron. Cela fait plus de 10 ans que j’exerce cette activité », explique Rajoo Beekoo. Cependant, son objectif était de se mettre à son propre compte. « Avec un investissement de Rs 85 000, j’ai acheté trois machines spécialisées pour couper des arbres », fait-il ressortir. Mais, attendre des commandes pour seulement couper les arbres ne suffit pas pour avoir un revenu décent. Aussi, Rajoo Beekoo propose-t-il également des services de nettoyage. « Avec 10 personnes, nous offrons un service complet pour le nettoyage des cours, des terrains abandonnés et des bâtiments », poursuit-il. Les clients, dit-il, bénéficient aussi du transport gratuit. Pour couper ou élaguer un arbre, dit-il, il faut compter à partir de Rs 1 000 à monter. « Les tarifs varient en fonction de l’arbre et des travaux à effectuer », dit-il.
Son engouement pour la diversification ne s’arrête pas ici. Depuis le début de cette année, l’entrepreneur découvre un nouveau créneau à exploiter: l’organisation des funérailles.
« Lorsqu’il y a un décès dans une famille hindoue, c’est toujours un casse-tête pour trouver du bois sec pour les funérailles. Je me suis dit que c’était là une opportunité d’affaires. Quand on coupe les arbres, on a déjà des bois qui partent en déchets », souligne notre interlocuteur. Ce dernier soutient que, hormis la vente de bois, il prend en charge certaines responsabilités pour que les funérailles se déroulent dans de bonnes conditions. « À titre d’exemple, mon équipe et moi, nous nous déplaçons vers le lieu où le corps sera brulé. Nous installons le bois et attendons jusqu'à la fin de l’incinération », avance-t-il.
Rajoo Beekoo soutient qu’auparavant ce service était effectué par les amis et les proches de la famille. « De nos jours, il est difficile de trouver des volontaires. C’est pourquoi les gens font appel à des services specialisés », ajoute-t-il. Ainsi, il estime que c’est une activité qui restera toujours fructueuse.
Un métier à risque
Comme certaines activités, le métier de bûcheron, dit Rajoo Beekoo, comprend des risques. « Il faut savoir grimper sur les arbres. Si on tombe, on risque d’avoir des fractures, ou pire. Il faut être prudent avec les fils électriques qui se trouvent entre les branches. Le risque d’électrocution est élevé », avance-t-il. Rajoo Beekoo rappelle aussi qu’il est interdit de couper un arbre sans la permission des autorités. « Même si un propriétaire d’un terrain nous en donne la permission, il faut un permis du Département des Bois et Forêts », conclut-il.
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