Rajeshwaree Manesing vend des journaux depuis près d’une quinzaine d’années. C’est l’unique point de vente à Mon-Goût et les régions avoisinantes.
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Sur la route principale longeant le village de Mon-Goût, se trouve une échoppe où l’on peut se procurer des journaux, des fruits, légumes et fleurs, entre autres. C’est l’unique point de vente de journaux et de magazines de Mon-Goût et Petite-Julie, avance-t-on. « Dans le passé on devait se rendre à Pamplemousses pour acheter des journaux », explique Claude, une figure très connue de la localité.
C’est en 2005 que Rajeshwaree a ouvert ce point de vente après avoir travaillé pendant plusieurs années comme machiniste dans le textile. Elle explique qu’elle a commencé avec la vente de cinq journaux du « Le Matinal » seulement et que graduellement, elle a pu en augmenter le nombre. Aujourd’hui on y trouve aussi des publications dont celles du Défi Media Group et des magazines sportifs, culturels et autres.
Respecter son engagement
Parlant de la vente des journaux, elle affirme que le Défi Quotidien figure parmi les titres les plus vendus. Elle trouve aussi que la vente est bonne surtout le vendredi avec la parution du Défi Sport et de Lekip. « Ce sont surtout les jeunes qui achètent des journaux et magazines de sports surtout durant la saison hippique et footballistique», dit-elle.
Vendre les journaux n’est pas une tâche si facile que cela. Rajeshwaree nous confie qu’elle se réveille à 3 h 30 du matin tous les jours pour recevoir les journaux qui arrivent à partir de 4 h 30. À chaque arrivée, elle quitte la maison pour se rendre à son échoppe qui se trouve à quelques mètres de sa demeure pour ramasser les journaux. Elle doit aussi veiller à la livraison des pains peu avant cinq heures. Entre-temps, elle prépare des gâteaux piments qu’elle vend durant la matinée. À cinq heures, elle est prête pour accueillir ses premiers clients.
Rajeshwaree affirme que malgré certaines contraintes, elle aime son travail. « Tout travail paraît difficile au début mais une fois qu’on s’y est habitué tout devient relativement facile », dit-elle. Elle explique que contrairement à ses années de travail à l’usine, elle gère sa propre micro-entreprise. Une source de fierté pour cette femme de milieu modeste.
Elle explique que le succès de toute entreprise repose sur la patience et la persévérance. «Pensez-vous qu’au début, il a été facile de me réveiller à 3 h 30 du matin surtout quand il pleut. Mais j’ai pris un engagement et je dois le respecter : fournir des journaux et du pain tous les matins à ma fidèle clientèle », dit-elle.
Rajeshwaree avance aussi que ce travail lui a permis de payer les dépenses familiales et d’assurer l’avenir de ses enfants. Son fils travaille dans un établissement hôtelier aux États-Unis. Sa fille est mariée et habite dans le nord du pays. Souvent le dimanche après le travail, elle va lui rendre visite.
Elle travaille jusqu’à 18 heures en jour de semaine et jusqu’à 13 heures le dimanche. Soulignons que Rajeshwaree est aussi très active dans le social.
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