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Raj Mangli condamné à vingt ans de prison pour le viol de sa mère de 73 ans

Raj Mangli après sa condamnation devant la cour intermédiaire.

Pour avoir violé, le 1er décembre 2020, sa mère âgée de 73 ans, Raj Mangli, 49 ans, a écopé de vingt ans de prison. Le verdict a été prononcé, le 26 juillet 2022, devant la cour intermédiaire.   
Les magistrates Ida Dookhy-Rambarun et Shefali Gannoo-Arekion ont mis en avant, dans leur arrêt, les circonstances aggravantes de cette affaire. Notamment que la victime n’est autre que la mère de l’accusé et aussi qu’il a attendu le moment propice pour s’introduire chez cette dernière et ensuite la violer. Les magistrates soutiennent que dans cette affaire, le quadragénaire a aussi abusé de la confiance de sa mère. 

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D’autre part, la cour a également pris note du casier judiciaire du quadragénaire. Ce dernier a des antécédents de 2001 à 2008. Il avait été condamné à quatre ans de prison, le 5 avril 2001, devant la même instance pour avoir sodomisé son épouse et commis des attouchements sur sa fille.  

Les magistrates ont avancé que la cour a un devoir de protéger la société des délinquants comme l’accusé. Pour ces raisons, elles sont d’avis qu’une peine d’emprisonnement est amplement justifiée dans cette affaire. 

Le jour du délit, soit le 1er décembre 2020, l’accusé s’était introduit au domicile de sa mère à Valetta, Moka. Il s’était caché sous le lit de celle-ci. Puis, il l’avait réveillée pour ensuite la violer. 

La septuagénaire avait porté plainte à la police. Ce qui avait mené à l’arrestation de son fils. L’enquête avait été menée par le sergent Roheemun.

Sous l’influence de l’alcool

Deux ans après les faits, le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) a logé, le 4 mai 2022, une accusation de viol contre Raj Mangli. Le quadragénaire avait plaidé coupable et avait assuré sa propre défense. 

Dans ses déclarations à la police, il avait fait des aveux et avait mis en avant qu’au moment des faits, il était sous l’influence de l’alcool. 

Les magistrates Ida Dookhy-Rambarun et Shefali Gannoo- Arekion ont imposé une peine de vingt ans de prison à l’accusé.  Elles ont, toutefois, ordonné que les 561 jours qu’il a passés en détention préventive soient déduits de sa peine.

 

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