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Raj Dussoye : «La SBM doit récupérer des parts de marché»

Âgé de 55 ans, Raj Dussoye est le Chief Executive Officer (CEO) de la SBM Bank (Mauritius) Ltd depuis le 16 août. Dans ce premier entretien accordé au Défi Quotidien, il établit un premier constat des ressources au sein de la banque. Il aborde ses priorités à ce nouveau poste.

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Comment se présentent vos premiers jours à ce poste ?
Je suis ravi de retourner à la SBM. J’ai passé 25 ans de ma carrière au sein du groupe. Tout ce que j’ai appris dans le secteur bancaire relève de mon passage à la SBM. Je connais très bien la banque de même que le personnel. Mon absence de la SBM ne date que de huit ans.

Et le premier contact avec le personnel ?
La prise de contact a été très chaleureuse, parce que je connais beaucoup de monde. Il y a aussi de nouveaux visages. Un enthousiasme assez fort s’est dégagé. Je voudrais capitaliser sur cet aspect afin de mener la banque à bon port.

Quelles sont vos priorités ?
De nombreux défis nous attendent. La première est de compléter le projet de transformation informatique. En ce moment, les employés vérifient tout et s’assurent que tout soit bien verrouillé pour que la nouvelle plateforme soit opérationnelle d’ici le 12 septembre. La deuxième priorité est de revoir la structure des ressources humaines qui comporte beaucoup de lacunes. Je souhaite y remédier dans les plus brefs délais afin que les employés soient très impliqués dans la réalisation des objectifs de la banque.

Quand vous parlez de lacunes, voulez-vous dire que le personnel est démotivé ou surnuméraire ?
L’ambiance et la culture sont des aspects à revoir. Le monde (bancaire) a beaucoup évolué, alors que les pratiques en cours datent. Il faut les revoir immédiatement.

Quid de votre part de marché bancaire ? Avez-vous des objectifs précis ?
Actuellement, notre part est de quelque 20 %. Je viens d’un point où la banque disposait de 30 % du marché. Ma priorité sera de reconquérir ces parts très rapidement. Il faudra que nous ayons de nouveaux talents, que nous lancions de nouveaux produits et que nous allions à la conquête de marchés étrangers.

Vous parlez de marchés étrangers. Pensez-vous à l’Afrique et à l’Inde ?
À l’Inde surtout. Nous y avons déjà trois succursales. Nous les convertirons en structure connue comme une entité subsidiaire à part entière du groupe avec un plan d’expansion énorme. Puis il y a l’Afrique de l’Est, où nous avons des synergies à développer.

Quelle est votre analyse du présent marché bancaire ?
La compétition est féroce. Il y a beaucoup d’opérateurs. Mais c’est la vie. Sans compétition, il n’y pas d’innovation.

 

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