L’ex-ministre de l’Environnement et député du no 9 [Flacq-Bon-Accueil] Raj Dayal a été arrêté mercredi 6 avril sous une accusation provisoire de « bribery by public official » en vertu de l’article 4 de la Prevention of Corruption Act (PoCA) dans le cadre de l’enquête de l’Independent Commission against Corruption (Icac) sur les allégations portées contre lui par l’homme d’affaires Patrick Soobhany.
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Raj Dayal a été présenté mercredi après-midi 6 avril devant la cour correctionnelle de Port-Louis pour sa mise en inculpation provisoire. Il a été remis en liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 15 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 300 000. La décision de procéder à l’arrestation de Raj Dayal a été prise à l’issue de son audition à l’Icac mercredi 6 avril vers 13 h 30. Dans un premier temps Raj Dayal était sorti en homme libre des locaux de l’Icac à Réduit. Mais l’Icac l’a convoqué une nouvelle fois pour l’informer qu’il est sous le coup d’arrestation. Raj Dayal a été entendu « under warning » dans l’enquête sur les allégations portées contre lui par Patrick Soobhany. L’ex-ministre de l’Environnement a été entendu une première fois par l’Icac vendredi 25 mars. Interrogé « under warning » ce jour-là, dans les locaux de l’Icac, Raj Dayal avait refusé d’écouter des extraits de la bande-son remise aux enquêteurs par son accusateur Patrick Soobhany. L’Icac a ouvert une enquête après que Patrick Soobhany a porté plainte contre Raj Dayal mardi 22 mars 2016. L’homme d’affaires allègue que Raj Dayal aurait sollicité de lui une contrepartie (dont les modalités restaient à être définies) pour ses activités politiques en marge de la fête Holi. Cela en échange d’un feu vert pour un permis Environmental Impact Assessment (EIA) dans le cadre d’un projet immobilier à Gros-Cailloux. Patrick Soobhany a enregistré une conversation qu’il dit avoir eue avec Raj Dayal et a déposé la bande-son à l’Icac. Raj Dayal, qui se dit victime d’un complot, a « step down » comme ministre de l’Environnement mercredi 23 mars. Le Premier ministre sir Anerood Jugnauth lui avait demandé ce jour-là de « step down » en attendant que l’Icac boucle son enquête.
Mise à jour
Me Ajay Daby, l’un des avocats de Raj Dayal, confirme que son client a été arrêté sous l’article 4 de la Prevention of Corruption Act (PoCA).
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