Le Front commun des commerçants sollicite l’aide du Parti Travailliste pour que le passage piéton à la Place d’Armes soit réintroduit. Raj Appadu, président de cette association, explique que la décision a été prise de solliciter l’aide de ce parti parce que les nombreuses correspondances envoyées au Premier ministre, au ministre des Infrastructures publiques et à celui du commerce sont restées sans réponse.
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Raj Appadu, la secrétaire générale du PTr, Kalyanee Juggoo, et Shakeel Mohamed, qui rappelle qu’il est un député de Port-Louis, ont effectué une visite des lieux ce mercredi 1er août.
Selon Raj Appadu, 200 commerces de la région, soit 300 emplois, sont menacés depuis que des barrières de sécurité ont été installées à la Place d’Armes depuis le mois de mai de cette année. La raison est que les milliers de personnes qui empruntaient cette voie tous les matins et tous les après-midis, ont changé de trajet à cause de la présence des mains courantes. Le président du Front commun demande qu’une partie des barrières soit enlevée afin de permettre aux piétons de traverser à l’endroit où ils le faisaient auparavant.
Shakeel Mohamed déplore pour sa part le manque de communication et de consultation des décideurs avant de prendre une telle décision. Le député du PTr vise en particulier le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha. Il lance un appel aux ministres concernés par ce dossier pour qu’ils ouvrent les pourparlers avec les commerçants qui se disent lésés par la situation.
Le chef de file des rouges au Parlement ajoute que Nando Bodha a la responsabilité de trouver la formule adéquate pour assurer la fluidité de la circulation des véhicules et des piétons à la Place d’Armes à Port-Louis. Shakeel Mohamed affirme qu’il a également la responsabilité de s’assurer que les commerçants qui opèrent dans le quartier ne se retrouvent pas sans gagne-pain.
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