Arrêtée avec 440 g de khat à l’aéroport de Plaisance, le dimanche 1er septembre, la passeuse malgache Raina Somanjary a expliqué qu’elle ignorait que le khat était un produit illégal à Maurice. « J’ignorais que le khat était illégal à Maurice », a déclaré Raina Somanjary aux enquêteurs de l’assistant-surintendant Goinden de la brigade antidrogue de l’aéroport. Elle leur a raconté qu’elle avait apporté ces trois paquets de feuilles de khat pour un ami malgache qui vit à Maurice.
Depuis dimanche, Raina Somanjary et son contact local, Tolojanhary Fiderana Andriananandrasana, sont en détention. Ils répondent d’importation de drogue. Ils avaient un visa qui leur permettait de travailler à Maurice.
Le lundi 2 septembre, les deux suspects, âgés de 29 ans, ont été interrogés par la brigade antidrogue. En présence d’un interprète malgache, la police a entamé les démarches pour analyser les échanges de communication entre les deux protagonistes.
Raina Somanjary a été interceptée par les douaniers de la Custom Anti-Narcotics Section de la Mauritius Revenue Authority à son arrivée dans le pays, en provenance de Madagascar, dimanche. Après une vérification aux rayons X de ses bagages, la présence de trois bottes de feuilles a éveillé les soupçons des agents. Ils ont alors procédé à la fouille de sa valise et la drogue a été découverte. Et ils ont confirmé qu’il s’agissait de khat.
En 2023, un ressortissant nigérien avait été arrêté en possession de ces feuilles alors qu’il tentait d’entrer à Maurice en provenance du Kenya. Bien que la brigade antidrogue ne dispose d’aucune grille pour estimer la valeur de ce produit, les 440 g saisis sont évalués à plusieurs millions de roupies.
Le khat est consommé par voie orale. « Une feuille est placée dans la bouche et elle est mâchée. » Le khat a fait son apparition en Europe dans un premier temps. Les feuilles et les tiges de cette plante sont mâchées pour leurs effets stimulants. Ils provoquent un sentiment d’euphorie chez l’usager.





