Questions à… Franco Quirin, exclu du MMM : «Je ne suis en contact avec personne de l’opposition»

L’ex-membre du MMM dément toute demande d’adhésion au PTr, mais admet avoir contacté Patrick Assirvaden pour une raison bien spécifique. Franco Quirin dit rester incertain sur son avenir politique, mais réaffirme son engagement envers ses mandants.

On maintient au Mouvement militant mauricien (MMM) que vous avez souhaité adhérer au Parti travailliste (PTr). Vous avez démenti récemment, mais vous avez confirmé avoir pris contact avec Patrick Assirvaden, président du PTr. Dans quel contexte cette prise de contact s’est-elle faite ? 
Je le redis : à aucun moment je n’ai demandé mon adhésion au PTr. J’avais contacté Patrick Assirvaden pour lui demander d’informer le Premier ministre qu’il se pourrait que je siège en indépendant, ne me sentant plus à l’aise au MMM. J’envisageais néanmoins de continuer mes fonctions de backbencher au sein de l’Alliance du Changement, sous laquelle j’ai été élu et, donc, de continuer à accorder mon soutien au gouvernement.

Cette conversation avait eu lieu le 23 novembre si ma mémoire ne me fait pas défaut. Veuillez noter que, finalement, je suis resté membre du MMM, jusqu’à ce que le Bureau politique décide de m’exclure des instances du parti, le 16 décembre 2024.

Il y a un certain flou quant à votre position politique. Considérez-vous toujours faire partie du MMM ? Les travaux parlementaires reprennent ce mardi. Serez-vous encore sur les bancs de la majorité ou ceux de l’opposition ?
Le leader du MMM a affirmé sur les ondes de Radio Plus que j’avais été exclu du parti. Et, de surcroît, la Chief Whip m’a demandé de ne pas assister à la réunion du groupe parlementaire, lundi dernier. Attendons mardi prochain et les choses seront probablement beaucoup plus claires.

Êtes-vous en contact avec des personnes de l’opposition ? Comment envisagez-vous votre avenir politique ?
Je ne suis en contact avec personne de l’opposition. En ce qui concerne mon avenir politique, laissons le temps au temps. Ceci étant dit, je continuerai à être au service de mes mandants et à être leur porte-parole à l’Assemblée nationale à travers mes questions et interventions.