Un jeune couple s’est déclaré la guerre. Finis les jours heureux, ils règlent leurs comptes devant la justice. Dans une déclaration au poste de police de Chemin Grenier, Jean (prénom fictif) affirme que son épouse de 19 ans s’est fait avorter. Elle était enceinte de deux mois et demi.
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C’est un appel de sa belle-sœur qui aurait informé, Jean (23 ans) de la terrible nouvelle. Il en est bouleversé. « Nous nous sommes mariés il y a dix mois. Nous attendions notre premier enfant. » Selon le mari, le lundi 11 septembre, une vive dispute a éclaté à cause d’un message qu’Helen (prénom fictif), 19 ans, aurait posté sur Facebook. « J’ai vu ma femme envoyer des messages à mon ami. Je n’ai pas apprécié cela, et nous nous sommes disputés », avoue Jean.
La situation est restée tendue entre les époux. Le mercredi 13 septembre, Jean quitte son domicile à 7 heures pour aller travailler. À son retour vers midi, il s’étonne de l’absence de sa jeune femme. Ce retard l’inquiète : « Ce n’était pas dans ses habitudes de disparaître ainsi. Normalement, quand elle sort, elle me fait savoir où elle va. J’ai trouvé bizarre qu’elle ne m’ait rien dit. J’ai commencé à la rechercher. J’ai donné des coups de téléphone à gauche et à droite auprès de mes amis et de mes proches, jusqu’à 13 heures. C’est alors que ma sa belle-sœur m’a téléphoné pour me dire que ma femme s’était fait avorter et que je ne pouvais plus rien faire à propos de l’enfant », confie Jean, effondré.
«Monteurs-la-tête»
Ce dernier est catégorique : si cela est vrai, il ne restera pas les bras croisés. « Ma femme avait des vomissements et je l’avais conduite à l’hôpital de Rose-Belle. Là-bas, elle a été soumise à un test de grossesse qui s’est révélé positif. Le médecin est venu m’annoncer la bonne nouvelle. Je trouve inacceptable, inhumain, qu’elle ait décidé de faire partir notre premier enfant. Pour moi, c’est un acte criminel et je souhaite que la police initie une enquête sur ce fait. Jusqu’à aujourd’hui, je ne sais même pas où se trouve ma femme. Elle ne donne plus de nouvelles », déplore Jean.
Il souhaite que son épouse retourne au domicile conjugal. « Je reste persuadé qu’elle est partie après avoir écouté les conseils de monteurs-la-tête qui la manipulent et lui ont fait prendre la mauvaise décision. Il est impossible qu’Helen a décidé toute seule d’agir ainsi. Les parents de ma femme vivent à l’étranger. Elle m’a déjà dit dans le passé que si elle avait des problèmes avec moi, elle partirait à l’étranger», confie le mari à notre rédaction.
Sollicité pour un commentaire sur cette affaire, un officier de police nous a répondu « qu’une enquête suit son cours ».
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