Quatre Népalais, en situation irrégulière à Maurice, ont été arrêtés mardi matin. La police cherche à présent à mettre la main au collet de l’agent mauricien qui les a recrutés. Il s’agirait d’un habitant de l’Est.
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La traque aux sans-papiers se poursuit. Dans le sillage de l’enquête sur le trafic humain ouverte par les limiers du Central Criminal Investigation Department (CCID), quatre Népalais ont été arrêtés mardi matin. Leurs noms figuraient sur une liste dressée par le Passport and Immigration Office (PIO). C’est dans une maison à Grand-Baie que ces clandestins, vivant en situation irrégulière, ont été retrouvés. Les limiers sont à la recherche du recruteur local pour plus d’éclaircissements sur l’arrivée des Népalais.
Âgés de 25 à 30 ans, ces étrangers, accompagnés d’un interprète, ont expliqué comment ils sont arrivés à Maurice. Selon leurs dires, c’est à la fin de novembre 2016 qu’ils ont débarqué de la Grande péninsule. Une agence en Inde les aurait mis en contact avec un Mauricien.
« ll nous avait promis des emplois dans l’hôtellerie et un logement », ont-ils déclaré lors de leur audition. C’est avec un visa touriste qu’ils ont débarqué à Maurice. Ils devaient rester deux mois, mais une fois sur l’île, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.
Ils ont d’abord posé leurs bagages à Flacq. « Nous étions livrés à nous-mêmes. Nous avons dû effectuer des petits boulots », relatent-ils. Puis, ils ont déménagé pour Grand-Baie. Après deux mois, ils se sont retrouvés en situation irrégulière, leur visa ayant expiré. Les limiers du CCID sont allés les déloger, tôt mardi. À la lueur des explications fournies par les Népalais, le CCID cherche à mettre la main au collet du recruteur mauricien. Les policiers veulent savoir combien d’autres étrangers il aurait fait venir à Maurice. Ce recruteur habiterait un village de l’Est.
Au terme de leur interrogatoire, les clandestins devaient comparaître en cour de Port-Louis. Toutefois, ils n’ont pu le faire ce mardi, c’est ce mercredi qu’ils seront provisoirement inculpés de séjour illégal. Une fois leur audition complétée, les Népalais seront remis aux officiers du PIO. Ils demeurent en détention.
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