À Quatre-Bornes : un bébé de 23 mois ingurgite des comprimés pour le diabète 

Un bébé de 23 mois a ingurgité des comprimés pour le diabète samedi. Les médicaments se trouvaient sur une table dans la maison de sa grand-mère à Quatre-Bornes. Le pot-au-rose a été découvert par cette retraitée de 60 ans, qui assurait la garde de l’enfant. Elle a immédiatement donné du lait au petit, permettant à ce dernier de vomir les cachets. Conduit à l’hôpital, le garçonnet a reçu les soins nécessaires et a été admis en salle. Lors d’un interrogatoire à la police, la sexagénaire a raconté les circonstances ayant provoqué cet incident. Dimanche, l’état de santé de l’enfant était jugé stable par les médecins traitants de l’hôpital et il a obtenu sa décharge. 

C’est dans la matinée du samedi 23 décembre que les faits se sont produits. Alors que l’enfant était chez sa grand-mère âgée de 60 ans, celle-ci, une patiente diabétique, a remarqué que son petit-fils était dans un état second, peinant à marcher correctement. 

Vérifiant ce qui n’allait pas, la grand-mère a senti l’odeur de médicaments dans la bouche de l’enfant. Immédiatement, elle a compris que le petit de 23 mois aurait consommé ses cachets, qui se trouvaient sur une table dans la cuisine. Elle a alors décidé de faire un lavage préliminaire à l’enfant en lui donnant du lait à boire. Quelques minutes plus tard, le petit garçon s’est mis à vomir, et la femme dit avoir retrouvé les comprimés.
 
Conduit à l’hôpital PMOC à Candos, l’enfant a été examiné par un médecin avant d’être admis en salle. L’affaire a alors été référée à la police de Quatre-Bornes, et la sexagénaire pourrait faire l’objet d’une enquête axée sur un délit de négligence. 

« Mo pa kone ki ler zanfan-la finn pran sa bann medsinn-la » 

Au Défi Media Group, la grand-mère affirme qu’il s’agit d’un accident qui n’a pas eu de graves conséquences, fort heureusement. Elle raconte que l’enfant est déjà en pleine forme et a aussi été examiné par son pédiatre du privé. « Erezman li bien, mo pa kone ki ler zanfan-la finn pran sa bann medsinn-la », relate la grand-mère.