À Quatre-Bornes : le complexe Le Pavillon en décrépitude

Un de nos lecteurs nous a signalé que la cour du complexe sportif du Pavillon, à Quatre-Bornes, qui abrite la piscine du même nom, est dans un état de délabrement avancé. Il dénonce l’indifférence des autorités, alors que ce problème a été soulevé depuis l’an dernier.

Le complexe sportif du Pavillon, dans la ville des fleurs, ne cesse de défrayer l’actualité, pour une raison ou pour une autre. Il n’y a pas longtemps, la piscine avait été fermée pendant trois mois, apparemment en raison des problèmes d’eau dans le pays. Selon un responsable, « la Central Water Authority avait réduit la quantité d’eau allouée à la piscine, qui était passée de 125 m3 à 63 m3 ». Les parents dont les enfants fréquentaient les lieux avaient, quant à eux, affirmé que la piscine était fermée à cause d’une fuite dans les canalisations.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports avait alors confirmé que le problème provenait bien d’une fuite au niveau de la transmission et qu’une nouvelle étude avait été commanditée avant d’engager des travaux. À l’époque, la piscine était la propriété de la mairie, mais depuis le ministère des Sports cherchait à en avoir le contrôle. Rappelons que Maurice compte actuellement six piscines publiques. Il existe des projets de construction de deux autres piscines, à Rivière-des-Anguilles et Flacq.

L’an dernier, une centaine de citadins de Quatre-Bornes avaient adressé une pétition au ministre des Administrations régionales, Anwar Husnoo, pour exiger, entre autres, l’arrêt immédiat de la construction d’un nouveau bâtiment dans la cour du Pavillon. Ils  estimaient que les travaux en question constituaient une atteinte au patrimoine environnemental de la localité.

Le porte-parole du Regroupement des citoyens de Quatre-Bornes (RCQB), Bruno Savrimootoo, avait déclaré pour appuyer cette motion que « les espaces verts et les plages restent les seuls gros catalyseurs de notre convivialité et de notre harmonie sociale ».

Le RCQB avait également reproché à la mairie son incapacité à entretenir les bâtiments et les infrastructures existants au Pavillon. Il soulignait que la clôture d’enceinte se dégradait, que les caméras de surveillance étaient constamment en panne et que les autres bâtiments du complexe sportif Jean-Roland Delaître étaient dans un état de délabrement avancé.