Quarantaine : la Santé revoit les critères de sortie

Les critères de sortie du New ENT Hospital ont changé. Cela fait suite au cas « atypique » recensé le 12 novembre.

Le cas « atypique » de l’homme de 60 ans qui est arrivé à Maurice, le 24 octobre, avec un test PCR positif a contraint le ministère de la Santé à revoir son protocole, en ce qu’il s’agit des critères de sortie. 

Dans ce cas qui ne s’est jamais produit à Maurice, le patient a pu rentrer chez lui, après deux tests PCR consécutifs en 24 heures le 1er et le 2 novembre. Mais une douzaine de jours plus tard, il a de nouveau été testé positif après s’être présenté dans une clinique privée avec des symptômes de fièvres et de toux. Il avait également contaminé son fils de 29 ans qui est ainsi devenu le premier cas local depuis le 26 avril.

Lors du point de presse du National Communication Committee sur la Covid-19, la doctoresse Catherine Gaud a indiqué que selon le protocole qui était en vigueur, la sortie est autorisée au bout de dix jours en l’absence de test PCR. En cas de test PCR c’est après deux analyses négatives consécutives à 24 heures d’intervalle. 

Désormais, ce sera après dix jours et deux tests PCR négatifs dont un à J-7 et un autre J-10. « Si le test de J-10 est négatif, alors le patient pourra rentrer chez lui, mais tout en restant en auto-isolation pendant sept jours comme nous l’avons toujours demandé », a-t-elle expliqué. 

Durant cette période des préposés du ministère de la Santé s’assurent que les patients sont bien chez eux. Cela s’applique pour les patients qui sont asymptomatiques. En ce qu’il s’agit des personnes symptomatiques, ils devront rester pour leurs dix jours de traitement. 

« Pour ceux qui ont des symptômes, on va attendre qu’ils n’aient plus de symptômes et on va les tester. S’ils sont négatifs, ils pourront sortir au bout d’une période d’auto-isolation », a ajouté la Senior Advisor au ministère de la Santé.

Elle a poursuivi qu’il s’agit d’un amalgame de plusieurs protocoles, dont celui de l’Organisation mondiale de la santé. Ce qui vise à assurer plus de sécurité et à éviter une répétition de ce qui s’est passé avec le patient « atypique ».