Quand Roshi Bhadain tombe de haut

Le leader du Reform Party est tombé de haut, le matin du lundi 18 décembre, en se rendant compte que ses chances de se faire élire se sont définitivement envolées. Entouré de ses proches, Roshi Bhadain a officiellement concédé la défaite aux alentours de 11 heures.

Refusant toute déclaration à la presse, il s’est contenté de parler uniquement à des membres de sa famille et à quelques collaborateurs du Reform Party. Pendant ce temps-là, à l’extérieur du collège où se déroulait l’exercice de dépouillement, les partisans du Parti travailliste (PTr), qui s’y sont rassemblés, se sont fait de plus en plus entendre. Ils étaient doublement heureux de la victoire du candidat Arvin Boolell et de la défaite du leader des jaunes. Les railleries et les insultes des rouges ont fusé de toutes parts. « Bhadain to finn gagn malediksyon BAI. »

Roshi Bhadain et ses proches ont préféré se faufiler par la porte de derrière. Un tête-à-tête avec les partisans rouges pourraient en effet se révéler chaotique et le leader du Reform Party semble en être parfaitement conscient. Les rouges n’y vont pas de main morte et chambrent le leader des jaunes qui se voyait gagner la partielle avec 2 000 voix d’avance.

S’il s’est par la suite contenté de s’engouffrer dans sa voiture sans rien dire à la presse, le leader du Reform Party a, dans la soirée, confié à des confrères que l’avenir se consolide. Roshi Bhadain s’est dit convaincu que son parti est sorti grandi de cette consultation populaire. Pour ce qui est de son avenir politique personnel, il a fait comprendre que c’était après les fêtes de fin d’année qu’il comptait prendre une décision.