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Quand les termites attaquent ! : la traumatisante expérience d’une habitante de Curepipe

Mme Kenoo, une habitante de Curepipe, était persuadée d’avoir fait une bonne affaire lorsqu’elle a acheté un ensemble de fauteuils pour son TV Room. Huit ans après, elle s’est retrouvée dans l’obligation de s’en débarrasser en quatrième vitesse. Les fauteuils étaient envahis de termites. 

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Tout a commencé il y a huit ans, lorsque Mme Kenoo s’est rendue à un salon d’exposition.  Là-bas, elle a eu un coup de cœur pour un ensemble de fauteuils. « J’ai appris qu’ils venaient de la Malaisie et j’étais désappointée lorsqu’on m’a dit que le stock était épuisé et que le produit exposé avait déjà trouvé preneur. »

Le préposé du magasin lui a alors fait une proposition :  « Nous avons, madame, notre propre unité de production et nous pouvons réaliser à votre intention un set de fauteuils qui sera une fidèle reproduction de ce que vous avez devant vous. Ce sera un produit de qualité.»

En toute confiance, Mme Kenoo passe sa commande. Lorsque la livraison est faite, l’habitante de Curepipe s’est félicitée d’avoir pris la bonne décision, car le produit était effectivement identique à celui qu’elle avait vu au salon. Ce que Mme Kenoo ignorait, le bois qui a été utilisé pour les fauteuils est généralement employé dans les coffrages, donc un bois bas de gamme. 

La boîte de Pandore 

Ce n’est que très récemment qu’elle a découvert la vérité. Elle était étonnée de constater que l’ensemble des fauteuils, pourtant appelés à durer en raison du prix, commençait à montrer des signes d’affaissement. Mme Keenoo, qui soupçonnait un problème, a fait appel à un charpentier et c’est ce dernier qui a découvert une colonie de termites à l’intérieur des fauteuils. Elle n’a eu d’autre choix que de s’en débarrasser. 

Mme Kenoo a tenu à faire part de ses problèmes sur les ondes de Radio Plus. Elle a expliqué qu’elle n’a aucune revendication à faire, mais veut seulement protéger les consommateurs contre les abus. Elle leur demande de faire preuve de vigilance.

Pour sa part, Amrita Gunes de la Consumers Affairs Unit avance qu’un magasin doit inscrire sur le reçu de paiement le grade de bois. Elle fait également ressortir que le consommateur a le droit de demander le type de bois qui a été utilisé et ne doit pas hésiter à le faire. « Un fournisseur crédible qui n’a rien à se reprocher s’empressera de donner ces précisions au client », a-t-elle encore fait valoir, avant d’insister qu’un magasin « ne peut se permettre de faire n’importe quoi. Une enquête peut être menée. Il y a eu maldonne au départ, car un produit de mauvaise qualité à un coût élevé a été vendu à cette dame. »

 

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