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Quand la circonscription n° 7 ne porte pas chance à ses élus

Les députés du n° 7 ont connu des fortunes diverses.

La circonscription Piton/Rivière-du-Rempart n’a pas toujours porté pas chance à ses élus. Au fil des années, le n° 7 a vu plusieurs d’entre eux faire face à des problèmes.

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Rajanah Dhaliah, qui a démissionné lundi en tant que Parliamentary Private Secretary, est le dernier d’une longue liste.

Le 21 mars 2019, Vishnu Lutchmeenaraidoo, élu député du n° 7 lors des élections de décembre 2014, a démissionné en tant que ministre des Affaires étrangères. Il avait été muté à ce poste le 14 mars 2016, dans le sillage de l’affaire « euroloan ». Cette affaire était à l’origine de son départ du poste de ministre des Finances.

Le 24 mars 2017, le directeur des poursuites publiques a prononcé un non-lieu en sa faveur dans cette affaire.

Le 13 septembre 2017, c’est Ravi Yerrigadoo, candidat battu au n° 7 lors des élections de 2014, qui doit quitter l’Assemblée nationale. Il avait été nommé Attorney General. L’affaire Bet365, dans laquelle son nom a été cité, lui a coûté son poste. L’affaire est sans suite jusqu’ici.

Avant lui, c’est Deva Virahsawmy qui avait eu des problèmes. Le ministre de l’Environnement et secrétaire général du Parti travailliste se verra refuser une investiture lors des élections générales de 2014 pour des propos qui ont fait polémiques.

Son mandat a aussi été entaché par l’affaire Midas Acropolis. C’est la compagnie à qui 31,4 arpents de pas géométriques à Saint-Félix ont été accordés en 2006.

C’était pour la construction d’un hôtel 5 étoiles. La compagnie aurait appartenu à des proches de Deva Virahsawmy. Le terrain a été repris par le ministère du Logement et des Terres fin 2015.

Début septembre 2020, c’est l’Independent Commission Against Corruption (Icac) qui l’interroge « under warning » dans une affaire ayant trait à un Environmental Impact Assessment qu’il aurait approuvé en sa capacité de ministre. Il était alors allégué qu’il aurait bénéficié d’une remise conséquente dans l’acquisition d’une villa à Azuri. L’affaire est sans suite jusqu’ici.

Mahen Utchanah, fidèle de sir Anerood Jugnauth au n° 7, a été élu lors des élections de 1982, 1983, 1987 et 1991. Ministre de l’Énergie, il a démissionné après une controverse par rapport à un projet d’acquisition de turbines à gaz par le Central Electricity Board. Il s’est alors éloigné de la politique. Il n’a pas été condamné.

Élu le 3 juillet 2005 dans la circonscription n° 7, pour sa part, Mahen Gowressoo a été mêlé à la saga Betamax. Le contrat d’une dizaine de milliards de roupies pour acheminer du carburant de l’Inde vers Maurice a été accordé lorsqu’il est ministre du Commerce et responsable de la State Trading Corporation. En avril 2015, il a été interrogé « under warning » par l’Icac. Mais, il n’a pas été inquiété.
Candidat de l’alliance Mouvement militant mauricien/Mouvement socialiste militant au n° 7 lors des élections partielles du 21 décembre 2003, Prakash Maunthrooa a plus tard été rattrapé par l’affaire Boskalis. Condamné à neuf mois de prison en 2019, il a été blanchi en septembre 2021.

Le sort ne s’est cependant pas acharné contre tous les élus du n° 7. La circonscription a porté chance tout au long de sa carrière politique, à sir Anerood Jugnauth, à part une défaite en 1995.

 

 

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