Qualifiant l'Icac de «cover-up machine», Bérenger réclame la démission de Collendavelloo et de Naidoo

« Ivan Collendavelloo et Seety Naidoo doivent démissionner ». C’est ce que réclame Paul Bérenger. Face à la presse, ce matin, samedi 13 juin, le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) est revenu sur les allégations de corruption autour d'un projet de Rs 4,3 milliards à la centrale de St-Louis. Une affaire qui fait grand bruit. 

Paul Bérenger a réagi aux propos de Seety Naidoo, Chairman du Central Electricity Board (CEB), diffusés sur Radio Plus sur ces allégations. 

« Je ne suis pas d’accord avec les explications de Seety Naidoo, sur Radio Plus, comme quoi il n’a pas informé Ivan Collendavelloo. Ni suis-je convaincu qu’Ivan Collendavelloo n’était pas au courant. Ni je ne suis  d’accord avec les explications de Pravind Jugnauth que seule la commission anticorruption (Icac) pourra être sollicitée. Car cette commission est un 'cover-up machine' », a déclaré Paul Bérenger. 

Reste à savoir, poursuit-il, si Ivan Collendavelloo a caché cette information au Premier ministre. Et, si tel était le cas, ce que le chef du gouvernement compte faire.

Pour le leader du MMM, « c'est le commencement de la fin pour le gouvernement ». 

Paul Bérenger a, une nouvelle fois, déploré ce qu'il appelle les agissements du Speaker de l’Assemblée nationale. 

« Au Parlement, la situation est révoltante. C’est la première fois qu’un Speaker rejette une Private Notice Question. Jeudi, il voulait pousser le MMM à un walk-out. C’est inadmissible », affirme le leader des mauves.

Autre sujet abordé : la reprise scolaire. Paul Bérenger dénonce la cacophonie dans le secteur éducatif. « On ne peut pas traiter les enfants et les parents de cette façon », dit-il.