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Qayinaat Annowar de retour de mission : «L’action de DIS-MOI aux Comores bien accueillie»

Qayinaat Annowar Qayinaat Annowar (g) avec Mme Ladaenti Houmadi du ministère de Jeunesse, des Sports et de l’Emploi.
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Qayinaat Annowar est une des ‘pasionarias’ des droits humains de DIS-MOI. Juriste de formation, elle s’est engagée au sein de l’organisation, convaincue que la démocratie sera renforcée à Maurice et dans le sud-ouest de l’océan Indien quand il y aura ‘une meilleure culture des droits humains. Elle était récemment en mission pour DIS-MOI aux Comores.

Quel est votre rôle au sein de DIS-MOI ?
Je suis la coordinatrice du projet en ligne ‘Droits Humains & Citoyenneté’ qui consiste à former 200 citoyens dans la région sud-ouest de l’océan Indien. Je milite aussi au sein de DIS-MOI et aide l’organisation dans cette merveilleuse aventure des droits humains.

Vous faites démentir ceux qui disent que les jeunes ne s’occupent que de leur nombril ! Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager avec DIS-MOI ?
Je suis une jeune femme qui se dévoue à la cause des droits de l’homme bien que, comme tout un chacun, j’ai d’autres engagements en tant qu’étudiante et sportive. Tous mes jeunes amis et moi, présents à DIS-MOI, nous sommes la preuve que les jeunes sont motivés à militer pour les droits humains ! Cela a été rendu possible à travers DIS-MOI, car c’est là que nous puisons notre énergie et cette étincelle de militants pour une noble cause.

Nous, les jeunes, avons le devoir de faire de sorte que le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme - qui stipule que ‘Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits’ soit respecté et fasse écho dans toutes les oreilles du monde !

Durant ma visite aux Comores, j’ai été fascinée de voir comment les jeunes comoriens s’engagent dans les débats pour les droits humains. De jeunes journalistes persévèrent pour manifester leurs opinions sur le sujet.

Vous étiez en mission aux Comores. Pour faire quoi?
Après la formation en ligne des 55 participants des diverses régions de l’Union des Comores - Grande Comores, Anjouan et Mohéli - nous avions pour mission d’évaluer leurs connaissances et de les guider afin qu’ils puissent s’engager dans des débats pour exprimer leur opinion sur les droits humains. Nous voulions aussi donner la possibilité à DIS-MOI Comores de se consolider à travers de nouveaux membres que nous avions formés. Notre mission consistait aussi à finaliser le bureau de DIS-MOI Comores. Nous avons eu une série de rencontres avec les officiels du gouvernement.

C’était votre premier voyage aux Comores. Comment l’avez-vous vécu d’un point de vue humain?
Ah ! C’est un pays merveilleux, riche en culture et surtout avec les gens vraiment aimables qui nous ont accueillis les bras ouverts. Pensez-vous, c’est un pays bien plus ancien que Maurice qui existe depuis le septième siècle après Jésus-Christ. L’islam s’est implanté dès cette période. L’hospitalité comorienne est magnifique, des gens vraiment généreux. Ils nous ont soutenus dans notre mission et nous ont aidés avec grand cœur à accomplir toutes les activités pour lesquelles la délégation DIS-MOI s’est déplacée.

Mis à part l’aventure humaine que constitue tout voyage, comment DIS-MOI et les droits humains ont-ils été reçus par la population en général?
J’ai été très heureuse de constater que nos efforts ont été appréciés par les membres du gouvernement et la société civile. Ils ont remercié DIS-MOI du soutien et de l’éducation qu’on leur a apportés. Ils ont même qualifié DIS-MOI comme ‘l’école gratuite du pays’. Les médias nous ont accueillis, l’action que mène DIS-MOI est passée à la télévision à Grande Comores et à Anjouan. Il y a eu un engouement certain et Nabil Jaffar et son équipe ont du pain sur la planche pour les prochains mois. Le maire de Mutsamudu, Amirdine Mohamed, a promis d’offrir les locaux de sa mairie à DIS-MOI lorsque les cours d’éducation citoyenne et de droits humains débuteront.

L’archipel des Comores est un pays connu pour son instabilité politique par rapport à Maurice. (Il y a eu des troubles à Anjouan juste avant le départ de la délégation). Comment les autorités ont-elles accueilli la démarche de DIS-Moi ?
Effectivement, par rapport à Maurice qui est une démocratie stable où l’alternance politique existe depuis l’Indépendance en 1968, les Comores ont eu une longue période d’instabilité. L’archipel avait retrouvé une certaine stabilité avec la politique de la (présidence) tournante, cependant, ces derniers temps, l’instabilité a repris. Souhaitons que la population comorienne et ses politiques comprennent que la démocratie, la vraie, est incontournable. Je dois dire que les autorités comoriennes ont accueilli avec enthousiasme cette perspective.

Comment se porte DIS-MOI Comores, le nouveau-né ?
Notre DIS-MOI Comores se porte à merveille. Le directeur de DIS-MOI Comores, Nabil Jaffar, qui est actuellement à Washington après avoir obtenu une bourse, dirige l’organisation avec passion et une conviction inébranlable dans l’éducation aux droits humains. Il est déterminé à améliorer la culture des droits humains aux Comores. C’est lui qui a mis en place un réseau de jeunes militants pour les droits de l’homme. Ils sont d’un dynamisme incroyable. Une des activistes de DIS-MOI Comores, Soulaimana Bacar, chargée de la commission des droits environnementaux est actuellement à Maurice pour assister à une école écologique présentée par CARES.

Question personnelle. Vous semblez être comme un poisson dans l’eau dans l’équipe DIS-MOI. Qu’est-ce qui explique cette motivation?
Cela fait partie de ma personnalité. Je suis une femme très ouverte et accessible aux opinions des autres. Si une cause me tient à cœur et que c’est une cause noble, alors nul ne m’empêchera de persévérer pour cette cause, sauf Dieu, évidemment.

DIS-MOI a toujours valorisé mon potentiel et m’a aidée à l’exploiter au maximum. Mes opinions ont toujours été considérées et on m’a aidé à les mettre en avant. Je pense que l’organisation est au début d’une aventure passionnante dans l’océan Indien et que je suis fière de faire partie de cette belle aventure.


DIS-Moi débarque en force aux Comores : séminaire d’éducation à Grande Comores et Anjouan

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Une délégation de DIS-MOI comprenant le président de l’ONG, Roshan Rajroop,son secrétaire général Vijay Naraidoo et la Chargée de projets, Qayinaat Anowar, a visité les Comores du 8 au 14 octobre pour rencontrer les officiels du gouvernement. Elle a aussi animé des séminaires pour les participants au programme d’éducation en ligne, financée par le gouvernement australien. Ils ont aussi profité de leur séjour pour visiter les nouveaux bureaux de DIS-Moi Comores.

Cette mission officielle a été fructueuse à plus d’un titre. Émissions à la Radio et Télévision comorienne, rencontres avec les journalistes et la société civile, avec l’exécutif de DIS-MOI Comores. Soulignons que le projet DAP Australien s’échelonne jusqu’à mai 2019 et servira de tremplin pour l’action de DIS-MOI dans la région.

Petite visite guidée en images.

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La délégation mauricienne a reçu un accueil chaleureux tant des comités de DIS-MOI Comores que de diverses autorités de l’archipel des Comores.
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Les participants à la formation en droits humains posant fièrement avec leurs certificats.
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