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Pushpanjali Luchoo : contribuer à l’épanouissement des jeunes créateurs locaux

Pushpanjali Luchoo Pushpanjali Luchoo

Cela fait bientôt un an que Pushpanjali Luchoo assure les fonctions d’Officer-In-Charge du Fashion & Design Institute. Elle se penche sur la restructuration de l’institut, afin d’offrir de meilleures conditions aux étudiants. Elle ne cache pas son souhait de faire de la politique plus tard.

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« Le FDI est pendant longtemps resté inactif. Il fallait lui insuffler un nouveau dynamisme. Je suis contente de ce que nous avons accompli jusqu’à présent »

Pushpanjali Luchoo est jeune et ambitieuse. La semaine dernière, elle a adressé une requête au ministère de l’Industrie et du Commerce, sous lequel opère le Fashion & Design Institute (FDI).

« Un nouveau bâtiment nous permettra de réunir tous les départements sous un seul toit et d’avoir une meilleure gestion. Actuellement, il y a deux branches, l’une à Ébène et l’autre à Vallée-des-Prêtres. Le FDI compte 260 étudiants répartis dans des filières telles que Fashion & Textile, Graphic Design, Art & Design et Interior Design », explique-t-elle.

La responsable compte également introduire des maîtrises universitaires pour ces filières. Son objectif est de contribuer à l’épanouissement des jeunes créateurs et de leur donner les outils nécessaires.

Parcours

Après le Higher School Certificate, Pushpanjali Luchoo opte pour des études supérieures à l’université de Delhi, en Inde, en 2007. Trois ans et demi plus tard, elle y décroche son diplôme. De 2009 à 2010, elle est la vice-présidente de la Foreign Student Association of Delhi University.

De 2010 à 2012, elle entame des cours en pédagogie. Elle participe à la conférence sur le thème Multiple Intelligences and Child Centred Education, organisée dans le cadre de The Howard Gardner India Tour 2012.
Elle obtient une maîtrise en 2012 et enchaîne avec un doctorat en Curriculum Development & Analysis. « La pédagogie est une science qui m’a toujours intriguée. Un des mes chargés de cours m’a motivée à me lancer dans ce domaine. Il a le talent d’expliquer même les sujets les plus complexes. J’ai voulu m’approprier cette méthode d’enseignement. De plus, l’apprentissage fait partie de notre quotidien », indique-t-elle.

La même année, Pushpanjali Luchoo rentre à Maurice. Elle prend de l’emploi en tant qu’enseignante dans un établissement secondaire. Elle a la possibilité de travailler dans plusieurs établissements publics et privés.

« C’était un défi d’enseigner dans des collèges pour garçons. J’ai pris du plaisir à le faire. Certaines disent que c’est difficile de travailler avec les adolescents. Je dirai que tout dépend de la façon dont l’enseignante parle à ses élèves et se comporte en classe. Il faut encourager les échanges et développer une amitié, tout en maintenant son autorité, comme le fait l’Indien Krishna Kumar. Cet homme a trouvé de nouvelles formules pour rendre l’apprentissage amusant. Il est l’auteur de What is worth Teaching », poursuit cette habitante de Goodlands.

En 2015, elle est nommée Chairperson du FDI. « Un nouveau défi se présentait à moi et j’ai accepté de le relever. Le FDI est pendant longtemps resté inactif. Il fallait lui insuffler un nouveau dynamisme. Je suis contente de ce que nous avons accompli jusqu’à présent », fait-elle observer.

« Chaque citoyen contribue au bien-être, au développement et à l’harmonie de son pays. J’apporte déjà ma pierre à l’édifice. Mais un politicien a les moyens de contribuer davantage »

La présidente lance d’abord un calendrier académique et la rentrée est fixée au mois d’août. De surcroît, un programme de stage s’étalant sur huit semaines est initié. Un programme d’échange pour permettre aux étudiants d’acquérir une expérience internationale démarre également.

En juillet 2017, elle soumet sa démission en tant que présidente et présente sa candidature pour le poste d’Officer-In-Charge du FDI. « Être responsable me permet de mettre en place d’autres projets. Je suis consciente que certaines de mes décisions ne plairont pas à tout le monde. Mais je fais de mon mieux pour trouver le juste milieu », dit-elle.

Politique

Pushpanjali Luchoo confie qu’elle veut se lancer dans la politique. « Chaque citoyen contribue au bien-être, au développement et à l’harmonie de son pays. J’apporte déjà ma pierre à l’édifice. Mais un politicien a les moyens de contribuer davantage », estime-t-elle.

Elle est d’avis que beaucoup de gens sous-estiment les capacités de la femme. « Le rôle de la femme ne se limite pas à son foyer. Elle peut faire plus. Elle sait s’adapter à différentes situations et a le pouvoir de porter plusieurs casquettes en même temps. Il faut l’encourager », fait-elle ressortir. En sus de la politique, elle aime socialiser et écouter de la musique.

 

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