Le Parti travailliste, le Mouvement militant mauricien et le Parti mauricien social démocrate ont pu résoudre certains points de désaccord fondamentaux lors de leurs deux dernières réunions. Un consensus a été trouvé concernant la composition du Front Bench, le programme électoral et la Présidence.
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Après avoir traversé quelques turbulences ces dernières semaines, les relations entre les dirigeants du Parti travailliste (PTr), du Mouvement militant mauricien (MMM) et du Parti mauricien social démocrate (PMSD) sont au beau fixe. Navin Ramgoolam, le leader des Rouges, a déclaré, lors d’un point de presse à son domicile le mercredi 11 mai, que des obstacles rencontrés récemment étaient en passe d’être aplanis.
Les tensions ont émergé à la suite de fuites d’informations concernant les discussions en vue d’une alliance entre les trois partis. Certaines informations parues dans la presse ont semé la méfiance entre Navin Ramgoolam, Paul Bérenger et Xavier-Luc Duval. Cela a d’ailleurs empêché les trois partis de parvenir à un accord pour l’organisation d’un meeting à l’occasion de la fête du Travail le 1er mai.
Les récentes discussions ont permis aux trois dirigeants de mettre leurs désaccords de côté, car il est considéré essentiel de conclure cette alliance rapidement afin d’être mieux préparé. Bien que la tenue des élections générales en 2023 semble peu probable, un fort courant insiste sur la nécessité de s’organiser sur le terrain afin de créer une dynamique positive. L’organisation de réunions politiques dans les 20 circonscriptions du pays permettrait de tester la popularité de ces trois partis d’opposition.
Si les détails des négociations sont restés confidentiels, il a été signalé que Navin Ramgoolam, Paul Bérenger et Xavier-Luc Duval ont fait des progrès sur trois points : le programme électoral, la composition du Front Bench et la présidence de la République. Les deux dernières réunions ont été très positives et celle du mercredi 10 mai a même été qualifiée de « moment décisif ».
En ce qui concerne le partage des sièges, bien qu’aucun accord n’ait encore été conclu, on estime que les prochaines réunions devraient aboutir à un « développement positif ». Au sein du PTr, un courant fort plaide pour un partage des sièges selon un ratio de 35-25 alors qu’un plus grand nombre de portefeuilles ministériels devrait revenir aux Rouges. Du côté du MMM, on insiste pour que certains ministères clés lui soient attribués.
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