De nombreuses questions se posent aujourd’hui après que 45 personnes aient contracté le virus de la dengue dans la région de Vallée-des-Prêtres.
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Le questionnement principal : faut-il revoir en profondeur le protocole sanitaire de détection de possibles maladies infectieuses transmises par les voyageurs foulant le sol mauricien à l’arrivée ?
Certaines personnes auraient été ainsi témoins de « négligences » sur la conservation des échantillons. C’est notamment le cas d’un homme d’affaires qui a tenu à garder l’anonymat lors de son intervention sur les ondes de Radio Plus ce jeudi matin du 21 mars 2019.
« Les officiers qui effectuent des vérifications le font à pied ou se déplacent en bus »
Selon le businessman, en rentrant de voyage à l’étranger, il est contacté par téléphone à son retour à Maurice pour une simple vérification sur son état de santé actuel.
De plus, en ce qui concerne les tests sanguins effectués sur les voyageurs de retour au pays, l’homme d’affaires tient à souligner que les officiers qui effectuent ces tests de santé le font à pied ou utilisant le bus pour se déplacer.
Il ajoute que l’officier se rend au domicile d'autres voyageurs avant d’envoyer les échantillons pour des examens en laboratoire dans l’après-midi.
Interrogé sur le sujet, le docteur Deoraj Caussy, épidémiologiste, déclare que « les échantillons doivent être préservés par réfrigération », et ce, afin d’éviter que les prélèvements de sang ne soient pas faussés en termes de résultats.
Aussi, toutes les informations relatives aux voyageurs revenant de pays à risques doivent être annotées en détails selon le médecin.
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