Même si les mesures actuelles sont assez souples, le High Level Committee prévoit d’évaluer la situation sanitaire lors de sa prochaine réunion, la semaine prochaine. C’est ce que fait savoir le Dr Ashwamed Dinassing, directeur des services de santé. « Nous discuterons de l’évolution de la Covid-19 et verrons s’il est possible d’assouplir davantage les mesures, tout en prenant en compte la situation sanitaire du pays », dit-il.
Cependant, la légère augmentation des cas de Covid-19 et de grippe actuellement observée pourrait freiner l’allègement des restrictions. « Nous faisons de notre mieux pour gérer la situation de la Covid afin qu’elle ne s’aggrave pas et reste stable. Étant donné l’augmentation des cas de grippe ces dernières semaines, nous ne pouvons pas assouplir les mesures sanitaires concernant la Covid-19, car en les maintenant, nous prévenons également la grippe », explique le Dr Dinassing. Il souligne également que chaque pays doit prendre ses responsabilités, en référence à l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lors de sa réunion, le vendredi 12 mai, le Conseil des ministres a pris acte de la déclaration de l’OMS selon laquelle la Covid-19 n’est plus considérée comme une urgence de santé publique de portée internationale. Toutefois, le ministre de la Santé Kailesh Jagutpal a affirmé, en fin de semaine, que les autorités ne prévoyaient pas de réviser le protocole sanitaire en raison du nombre élevé de personnes âgées et atteintes de comorbidités dans la population.
Ainsi, selon le Dr Dinassing, le port du masque sanitaire devrait continuer d’être obligatoire dans les centres de santé et recommandé ailleurs, surtout pour les personnes de plus de 60 ans et celles atteintes de comorbidités, conformément aux mesures annoncées en novembre 2022. « Étant donné que nous sommes dans une situation endémique de la Covid-19, notre objectif est de maintenir certaines mesures, comme la vaccination, pour protéger la population et gérer efficacement la maladie », précise-t-il.
Le Dr Dinassing souligne que le port du masque n’est pas obligatoire dans les lieux publics, sauf dans les centres de santé, où il est nécessaire de prendre des précautions, car il est possible d’être infecté ou de contaminer d’autres personnes dans ces endroits. Pour lui, chacun doit assumer ses responsabilités, que ce soit en termes de vaccination ou de port du masque, afin de mieux se protéger.
Avec l’arrivée de l’hiver et l’augmentation des cas de grippe, les mesures sanitaires actuelles peuvent également protéger contre les maladies hivernales, ajoute-t-il.
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