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Protestation contre l’examen d’entrée : des aspirants médecins déboutés en Cour suprême

Le juge Nicholas Ohsan-Bellepeau a rejeté, le lundi 14 novembre, la demande d’injonction formulée par des aspirants médecins. Ils contestaient l’introduction d’un examen d’entrée, prévu le 26 courant pour les internes.

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«Je ne suis pas convaincu que ces aspirants médecins ont une demande claire et solide nécessitant le recours exceptionnel à une injonction. » C’est ce qu’a déclaré le juge Nicholas Ohsan-Bellepeau, en rejetant, le lundi 14 novembre, la demande d’injonction formulée par 25 diplômés en médecine.

Dans un affidavit juré au nom des 25 diplômés, Muhammad Ali Zoubair Fokeerbux affirme qu’ils ont complété leurs études et qu’ils sont titulaires d’un diplôme. Certains disent avoir investi plus de Rs 2 millions dans leurs études. Quelques-uns ont étudié à l’université de Bordeaux, en France, d’autres en Chine et en Russie. Les diplômés disent détenir le Pre-Registration Trainee Certificate décerné par le Medical Council.

Après avoir obtenu ce certificat, ils ont sollicité le ministère de la Santé pour un stage de formation dans des hôpitaux publics. Ils ont été mis sur une liste d’attente. Mais ils n’arrivent pas à travailler en raison d’un amendement à la Medical Council Act introduisant un examen d’entrée pour les internes.

Or, soutiennent les diplômés, jusqu’à présent la pratique voulait qu’après avoir soumis leur certificat respectif et d’autres documents relatifs à leurs études, le ministère de la Santé leur envoie une lettre pour qu’ils commencent leur formation dans les hôpitaux publics.

«Aucun préjudice»

Le ministère de la Santé et le Medical Council campent sur leurs positions. Ils soutiennent que les diplômés ne subissent aucun préjudice avec l’introduction d’un examen d’entrée pour les aspirants internes.

Le juge souligne que le but de l’examen d’entrée est d’évaluer les aspirants internes afin de s’assurer qu’ils détiennent les compétences requises pour les enregistrer comme médecins. Nicholas Ohsan-Bellepeau a ajouté que le fait d’interdire ces examens créerait une situation de deux poids, deux mesures pour les postulants. Surtout après qu’il a été révélé que 118 diplômés ont été recommandés pour un stage de préformation. Le juge a souligné qu’il ne serait pas convenable d’accorder une injonction aux 25 demandeurs.

Le chef juge Kheshoe Parsad Matadeen a, lui, autorisé les aspirants médecins à aller de l’avant avec leur demande de révision judiciaire dans le cadre d’une autre procédure engagée. Une décision sera prise dans les jours à venir quant à la justesse de cette procédure, car le paiement des frais d’inscriptions à l’examen d’entrée est fixé au 16 novembre. Les aspirants médecins ont retenu les services de Me Shakeel Mohamed et Saya Ragavoodoo, avouée.

 

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