La Fondation Coca-Cola a octroyé une subvention de 10 millions de dollars à l’Union internationale pour la conservation de la nature dans le cadre du projet IslandPlas. Cette initiative vise à réduire la pollution plastique et à promouvoir des solutions d’économie circulaire dans sept îles africaines, dont Maurice.
Maurice, Madagascar, São Tomé et Príncipe, Seychelles, Comores, Cap-Vert et Zanzibar. Ces sept îles africaines font toutes partie du projet IslandPlas, dont l’objectif est de réduire les déchets plastiques. Elles ont été choisies en raison de leur vulnérabilité à la pollution plastique et de l’importance de protéger leurs écosystèmes uniques.
Le 11 juin, la Fondation Coca-Cola (TCCF) a octroyé une subvention de 10 millions de dollars à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans le cadre de ce projet. D’une durée de trois ans, il se concentre sur la collecte et le recyclage des déchets plastiques ainsi que sur l’amélioration des conditions de vie des personnes travaillant dans le secteur informel des déchets. « Il met également en avant l’innovation et la création de nouvelles opportunités économiques dans le secteur du recyclage », souligne Ayeshah Fauzee, Senior Director Public Affairs, Communications & Sustainability pour Coca-Cola West Islands.
Ce projet est crucial, selon elle, car il vise à réduire considérablement les déchets plastiques dans les océans, à protéger les écosystèmes insulaires vulnérables et à améliorer les conditions de vie des communautés locales. Elle fait ressortir que « les déchets plastiques nuisent à la biodiversité marine, affectent la santé humaine et compromettent les moyens de subsistance des communautés locales ».
« En promouvant une économie circulaire, ce projet contribue à la durabilité environnementale et au développement économique des îles ciblées », ajoute-t-elle.
En sus des 10 millions de dollars américains alloués par The Coca-Cola Foundation, un montant supplémentaire de deux millions de dollars sera mobilisé pour favoriser l’innovation et créer de nouvelles opportunités de développement d’entreprises dans le secteur du recyclage. La raison d’un tel investissement ? « La lutte contre la prolifération des déchets d’emballages fait partie de nos objectifs prioritaires. Les îles, en raison de leur isolement et de leur dépendance aux ressources naturelles, sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes de la pollution plastique. Ce projet répond donc à un besoin urgent de protection de ces territoires », affirme-t-elle.
L’innovation et le développement de nouvelles technologies pour lutter contre les déchets plastiques sont également importants ? « Le développement technologique nous permet d’avoir des concepts innovants et efficaces dans la gestion de la collecte et du recyclage des déchets plastiques. Il serait dommage de s’en passer », fait-elle comprendre.
Elle précise que l’IUCN dispose d’une expertise avérée dans la gestion des déchets plastiques en Afrique et est capable de couvrir l’ensemble des territoires sélectionnés pour ce projet grâce à son réseau global et son expérience. L’objectif ultime, soutient Ayeshah Fauzee, est de protéger les îles et leurs écosystèmes marins des effets néfastes des déchets plastiques. Cela inclut la réduction significative des déchets plastiques dans les océans et l’amélioration de la qualité de vie des communautés insulaires.
Le projet IslandPlas est aligné sur la Déclaration ministérielle adoptée par la Conférence ministérielle sur l’économie bleue et circulaire dans les États insulaires d’Afrique et de l’océan Indien en septembre 2023. Il s’inscrit également dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations unies, notamment ceux liés à la vie aquatique et à la consommation et production responsables. Quant aux avantages pour les communautés locales, Ayeshah Fauzee indique qu’ils incluent une amélioration des conditions de vie pour 9 600 personnes travaillant dans le secteur informel des déchets, la création de nouvelles opportunités économiques et une réduction de la pollution plastique. Ce qui améliore la santé publique et préserve les écosystèmes locaux.
La mission principale de The Coca-Cola Foundation, poursuit Ayeshah Fauzee, est de faire une différence positive dans les communautés du monde entier.
Notamment en soutenant des initiatives axées sur le développement durable, la conservation de l’eau, l’éducation et le bien-être des communautés. Ses domaines d’intervention prioritaires incluent la gestion des déchets, la protection de l’environnement et le soutien aux communautés locales.
Ayeshah Fauzee poursuit que les programmes éducatifs aident à faire prendre conscience aux consommateurs de l’importance d’une gestion responsable des déchets d’emballages. « À terme, nous souhaitons avoir moins de déchets d’emballages dans la nature pour la sauvegarde de l’environnement. »
Ce qui se fera à Maurice
À Maurice, comme dans les autres îles, le projet se concentrera sur la collecte et le recyclage des déchets plastiques, la formation et l’autonomisation des travailleurs locaux ainsi que le soutien aux initiatives innovantes et aux entreprises locales dans le secteur du recyclage. « Réduire les déchets plastiques est essentiel pour protéger les écosystèmes marins, prévenir la pollution et assurer la santé des communautés locales. Cela contribue également à la lutte contre le changement climatique en réduisant la quantité de plastique brûlé ou enfoui, qui génère des gaz à effet de serre », souligne Ayeshah Fauzee.
Principaux objectifs du projet IslandPlas
- Réduire les déchets plastiques en collectant 14 000 tonnes de plastique et en recyclant 5 600 tonnes.
- Améliorer les conditions de vie de 9 600 personnes travaillant dans le secteur informel des déchets.
- Favoriser l’innovation ainsi que créer de nouvelles opportunités économiques dans le secteur du recyclage avec un financement supplémentaire de 2 millions de dollars.
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