Economie

Protection des consommateurs : commerçants et associations veulent une autre commission

mosadeq Mossadeq Sahebdin de la CAP.

Dans le cadre du prochain Budget, la Consumer Advocacy Platform et le Front commun des Commerçants de l’île Maurice ont fait valoir leurs principales revendications.

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La Consumer Advocacy Platform (CAP) réclame la mise sur pied d’une National Consumer Commission pour assurer la protection des consommateurs. Son président, Mossadeq Sahebdin, estime que l’actuelle Consumer Affairs Unit ne répond plus aux besoins des consommateurs. Sa principale critique est : « Cet organisme est incapable de faire respecter les droits des consommateurs dans le cadre plus élargi des Principes directeurs des Nations Unies pour la protection des consommateurs, qui fait figure d’autorité internationale dans le domaine ».

Mossadeq Sahebdin avance que « la principale faiblesse de la Consumer Affairs Unit demeure son incapacité à faire respecter les droits des consommateurs autrement que sous la Consumer Protection Act, donc dans le cadre du ministère responsable de la protection des consommateurs. C’est ainsi que le ministère de la Santé, peut faire fi du droit des consommateurs à l’information en privant un patient de l’accès à son dossier médical, le privant du même coup de son droit au choix de se faire soigner où il veut sans être obligé de refaire tous les tests qu’il aurait subis à l’hôpital ».

À cet effet, Mossadeq Sahebdin réclame la mise sur pied d’une National Consumer Commission sur le même modèle que la Competition Commission. Afin de rendre cette instance plus efficace, la CAP demande au gouvernement de ratifier les Principes directeurs des Nations Unies pour la protection des consommateurs, document adopté par la CNUCED en décembre dernier.

De son côté, le président du Front Commun des Commerçants de l’Ile Maurice, Raj Appadu, réclame des mesures pour relancer les petits commerces. Il estime qu’au fil des années, ils ont subi une baisse de 80 % de leurs chiffres d’affaires. Il réclame que la mesure prise par le gouvernement en 2016, de suspendre pour une période de trois ans, le paiement du Trade Fees pour des licences valant jusqu’a Rs 5 000, soit non seulement étendue e mais qu’elle touche des licences allant jusqu’à Rs 7 000.

Raj Appadu explique que ce sera une bouffée d’air frais pour les commerces qui sont écrasés par les prix de la location des emplacements. Il souhaite aussi que le gouvernement prenne une décision acceptable concernant la Landlord & Tenant Act dont la période moratoire expire en 2020.

 

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