Certains commerçants « malhonnêtes » trompent la vigilance des autorités et commercialisent des sacs non biodégradables à Rs 150 le sachet de 500 pièces.
Alerté, le ministre Raj Dayal ordonne à ses hommes de sillonner le pays. Les matières premières biodégradables seront disponibles d’ici 6 à 8 semaines.
Le ministre de l’Environnement veille au grain. Les fabricants et commerçants « malhonnêtes » n’ont qu’à bien se tenir. Raj Dayal a sommé une équipe de la Police de l’Environnement dans divers marchés et bazars du pays pour vérifier les sacs en plastique qui y sont vendus. Le ministre était à l’antenne d’Xplik ou K le mercredi 13 janvier. Il annonce des sanctions contre un fabricant de Bel-Air qui produit des sacs en plastique non conformes aux règlements. Le fabricant sera sanctionné par le conseil de district et au niveau du ministère de l’Environnement.
Dans la foulée, le ministre annonce que les commerçants souhaitant commercialiser les sacs en plastique biodégradables sont priés de se faire inscrire. Il existe trois fabricants de ces sacs biodégradables sur le marché.
Ces sacs en plastique conformes sont fabriqués à partir de féculent, de tubercule de manioc ou de pomme de terre, selon Raj Dayal. Les tubercules sont moulus et incorporés à une solution, où une enzyme produit de l’acide lactique. Cette lumière sera ensuite récupérée puis chauffée, afin de produire un plastique biodégradable.
Pour la pomme de terre, une étude a permis de synthétiser du « polyhydroxybutyrate » à partir de l’amidon de pomme de terre, à la suite d’une manipulation génétique. « En attendant, certains sacs peuvent être utilisés, le temps de trouver une alternative. Mon ministère se charge d’en distribuer aux commerçants. Des tentes en Vacoas peuvent aussi être utilisées, selon la mesure budgétaire annoncée par le ministre Vishnu Lutchmeenaraidoo. À ce jour, je ne peux me prononcer sur l’existence de sacs en plastique sur le marché. Les autorités veilleront au respect des règlements », indique-t-il.
En attendant, 11 types de sacs en plastique sont autorisés : ceux utilisés pour des besoins hygiéniques, les sacs-poubelles, les sacs transparents pour emballer des aliments frais ou congelés et d’autres contenant des grains secs, ainsi que les sacs biodégradables. Toute personne qui ne respecte pas les règlements en vigueur depuis le 1er janvier s’expose à une amende n’excédant pas Rs 10 000.
De son côté, Ken Lim Sam, directeur de Performance Plastique et président de l’association des manufacturiers, intervenant à l’antenne d’Xplik ou K, s’interrogeait sur la disponibilité des matières premières nécessaires pour produire des sacs en plastique conformes. Il nous revient que ces matières seront disponibles sur le marché d’ici six à huit semaines.
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