Dans le cadre du prochain budget, la Small Planters Association plaide pour l’introduction d’un plan de pension contributif qui va permettre aux petits planteurs de jouir d’une retraite paisible.
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Selon le secrétaire de la Small Planters Association, Kreepalloo Sunghoon, faute d’une pension de retraite et malgré la fatigue, des centaines de petits planteurs sont contraints de travailler, durant toute leur vie. Il avance que ces derniers auraient opté pour la retraite s’ils avaient une deuxième source de revenus, en plus de leur pension de vieillesse.
Les planteurs ont unanimement opté pour une formule contributive de pension. « Les planteurs pourraient contribuer un pourcentage basé sur les revenus annuels des légumes livrés à l’encan. Le reste serait financé par le gouvernement », propose-t-il. Et selon lui, il est primordial que le National Wholesale Market de Belle-Rive ouvre ses portes au plus vite.
Cette pension contributive permettrait aux planteurs de légumes de jouir d’une retraite paisible. Et la Small Planters Association est disposée à discuter de ce plan de pension avec les autorités concernées.
Kreepalloo Sunghoon plaide aussi pour une modernisation de la culture des légumes à Maurice. Il propose un mode de production planifié pour éviter la pénurie aussi bien que la surproduction. Le gouvernement pourrait dans le budget 2023-2024 mettre sur pied de deux clusters d’une superficie d’au moins 200 arpents pour la production vivrière. Une partie de ces clusters pourraient abriter des cultures hydroponiques. Les autorités doivent confier ces terres à des professionnels qui ont leurs cartes de planteurs. Ces derniers devront respecter un cahier de charge. Il est d’avis que si le gouvernement investit dans un tel projet d’ici cinq ans, Maurice atteindrait une production à hauteur de 40 % de ses besoins. Ce projet encouragera les jeunes à intégrer ce secteur.
Il estime que les planteurs doivent se tourner vers la culture bio. Et il plaide pour que le gouvernement accorde un soutien financier et une formation technique à des petits entrepreneurs pour la production de pesticides, d’insecticides et de fertilisants alternatifs. Ce qui mettrait fin graduellement à l’utilisation des produits chimiques. De plus, il faut aussi veiller à ce que les prix de ces produits soient plus avantageux que les produits chimiques importés. Il est important d’entreprendre des recherches sur l’utilisation des produits alternatifs comme les algues pour la production de compost.
Pour la réussite de ce projet, le gouvernement doit soutenir financièrement et techniquement les petits entrepreneurs qui investissent dans la transformation, le stockage et la distribution de légumes.
D’autre part, le secrétaire de la Small Planters Association, propose la mise sur pied d’un National Monitoring Committee for Non Sugar Sector. Celui-ci s’occupera des problèmes des planteurs de légumes, par exemple l’irrigation en période de sécheresse.
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