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Proposition indécente envers deux femmes - L'une des victimes : «Mo pou zet de l’eau di riz bouillante lor zot»

Aliya Aliya ne revient pas d’avoir été humiliée de la sorte.

Aliya, 25 ans, se trouvait seule chez elle, dans le Sud, dimanche le 24 mars au soir. La porte de sa maison était restée ouverte.  Cette mère d'une fillette de trois ans a eu le choc de sa vie. Trois intrus,  tous mineurs, ont fait irruption chez elle. « Je revenais de la boutique, j'avais laissé la porte principale de la maison ouverte et ils en ont profité pour accéder à l'intérieur. »

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Je connais ces trois individus de visu, explique Aliya. « Quand je me rends à la boutique, ils ont l’habitude de  passer des remarques désagréables à mon encontre. J’étais loin de m’imaginer qu'un jour ces jeunes mineurs mettraient leurs menaces à exécution. »

À cet instant, Aliya se trouvait seule avec sa fille. On époux travaille la nuit. Elle s'affairait à préparer le dîner quand, vers 20h15, elle a ressenti une présence étrange dans sa cuisine. « Mon senti couma ene dimoune derriere, mo virer mo trouve trois dimoune derrière moi, mon paniker et mon abriti », relate la jeune femme.

Effrayée par cette situation insolite, la jeune mère s'est mise à crier bruyamment “ Voleur ! Voleur !” pour alerter ses voisins. Puis, elle a pris la direction de sa chambre à coucher pour se réfugier, tout en intimant les intrus de quitter les lieux sur le champ. « Mon dir zot sorti kot moi, aller, mo missier pou vini zot pou gagne problem mo pe telephonne la police».  Selon notre interlocutrice, les intrus auraient fait fi de ses ordres .

Propositions

C'est à ce moment que l'un d'eux, un dénommé Jason lui lance : « Combien cass to envi mo donne toi, mais mo envi rest avec toi pour ene la nuit ». Des propos qui ont mis la jeune mère de famille en colère, d’autant plus que le malfrat a menacé de s'attaquer à sa petite fille. Face à ces paroles jugées indécentes et la mettent en danger, la victime a menacé de se défendre.

« Mo pour prend de l'eau bouill du riz mo pou zet sa lor toi ». Au même moment, comme la maison d'Aliya est située au bord de la route et que la porte était ouverte, un quatrième individu proche des trois jeunes devait remarquer leur présence chez cette jeune mère. Cette dernière doit son salut à l'intervention de cet homme. « Zot kamarad in vini in ris zot pou tir zot  dehor et in  dir moi ki zot in sou ». Un peu plus tard, la police de Souillac est arrivée sur les lieux. Après enquête, deux des trois intrus ont été placés en détention policière. Ils sont détenus au Correctionnal Youth Center sous une charge provisoire de ‘vagabondage’. La police recherche activement le troisième voyou.

Dans le même registre, toujours dans le Sud, une mère de famille, dont l'époux est actuellement en prison, allègue que le soir du 6 mars dernier, elle a été victime de paroles dénigrantes provenant d'un  villageois. La plaignante explique que vers 19h30, elle était dans l'attente du marchand de lait, quand un électricien, qui a pour habitude d'effectuer des travaux chez elle, l'a abordée en ces termes : « Mo conner to missier pa la, mo pou enleve toi, to meme to pou content mo pour faire toi vine mo troisième femme  ».  Se sentant humiliée et diminuée à la suite de ces propos, la victime a porté plainte au poste de police du village. Une enquête a été initiée.

 

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