Promotion au rang de maître d’école : plus de 3000 signatures recueillies contre le critère de la PSC

La pétition circulée par la Government Teachers’ Union (GTU) contestant le critère de nomination au rang de maître d’école a déjà recueilli plus de 3000 signatures. Vinod Seegum, le président de ce syndicat, se dit satisfait d’autant qu’il y a encore des formulaires en circulation. Ce dernier, qui était face à la presse mardi, a soutenu qu’il s’attend à recevoir environ 5 000 signatures.

Vinod Seegum indique toutefois ne pas être contre la sélection, cependant il souligne que le moment n’est pas propice. Le syndicaliste avance que la Public Service Commission (PSC) doit changer la procédure. « La PSC doit impérativement changer son mode de fonctionnement pour qu’il n’y ait plus de désaccord dans le secteur de l’éducation. L’institution se doit aussi de travailler dans la transparence, chose qui ne se fait pas actuellement », indique Vinod Seegum.

Selon le syndicaliste, la sélection des maîtres d’école  selon le critère proposé par la PSC provoquera pagaille et frustration chez les concernés. « L’exercice de promotion des maîtres d’école basé sur l’ancienneté est nettement mieux. Si les autorités adoptent la proposition du Pay Research Bureau (PRB), cela provoquera des frustrations et aura des répercussions sur les élèves. Des enseignants  attendent d’être promus depuis des années et celui qui se voit doubler par un jeune ayant seulement quelques années d’expérience risque d’être découragé », souligne le président de ce syndicat. Il est d’avis que l’ancienne formule basée sur l’ancienneté a apporté une certaine stabilité.

Teachers’ Day

La célébration du Teachers’ Day prévue pour le 5 octobre sera le moment pour le syndicat de se concentrer sur le métier d’enseignant qui se fait aujourd’hui dans des conditions difficiles. « Ce sera l’occasion de réfléchir sur le métier d’enseignant. Les gens sont violents, les élèves indisciplinés, il faut réfléchir sur la façon de rendre à cette profession ses lettres de noblesse. Il y a des changements à apporter », conclut le syndicaliste.