Projet à Mer-Rouge : réserves stratégiques de 25 000 tonnes en 2018

Ashit Gungah Fareed Chuttan, PS au ministère, le ministre Ashit Gungah et Rajanah Dhaliah, CEO de la STC.

Jeudi, devant la presse, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ashit Gungah, a fait le point sur l’approvisionnement en produits pétroliers dans le pays.

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Cuves en construction

Avec la réalisation du projet Mer Rouge Oil Storage Terminal, Maurice pourra se constituer des réserves stratégiques de 25 000 tonnes de produits pétroliers. Réserve constituée comme suit : 15 000 tonnes d’essence et 10 000 tonnes de diesel. Le projet, lancé fin 2016, par le Premier ministre d’alors, sir Anerood Jugnauth, devrait être complété en février, voire mars 2018.

Les partenaires du projet sont les quatre principales compagnies de distribution au détail du pays et la State Trading Corporation (STC). L’organisme d’État a rejoint le groupe de promoteurs, car les produits pétroliers ont une valeur stratégique pour le pays, d’où l’importance d’avoir un représentant sur le Board.

Ashit Gungah rappelle que le projet date déjà de plusieurs années. Le ministre a concédé que le pays s’est habitué à vivre sur un approvisionnement direct, aux va-et-vient des pétroliers.

Prix raisonnable

Le coût des produits pétroliers en route pour Maurice est « très raisonnable », assure Ashit Gungah. Le prix est comparable à ce que la STC paie à la raffinerie de Mangalore. Cependant, face à la presse, le ministre n’a pas donné d’informations additionnelles sur la source de ces cargaisons. Il a cité les événements qui ont pour point de départ l’affaire logée devant la Haute Cour de Karnataka. « C’est une situation inattendue », a-t-il martelé.

Meilleure qualité

« Il y a des spécifications que nous exigeons sur la qualité. Les prochains produits pourraient être de meilleure qualité », a-t-il répondu à une question portant sur la qualité des nouvelles cargaisons.

« Ni chaud, ni froid »

Interrogé sur les actions légales entreprises par Veekram Bhunjun (directeur du groupe Bhunjun), le ministre a affirmé : « Cela ne me fait ni chaud ni froid, aussi longtemps que je travaille pour le pays et que j’accorde la priorité à l’intérêt de la population et non à mon intérêt professionnel. »

Actions de la STC à prévoir

Le verdict de la Haute Cour de Karnataka devrait servir de base aux hommes de loi de la STC pour « étudier les actions qu’elle pourrait entreprendre », a affirmé le ministre Gungah. L’affaire reprendra le lundi 11 décembre. Le ministre a été très critique au sujet de l’action de Betamax en Inde. « Elle aurait pu attendre que l’affaire en Cour suprême soit entendue, débattue et jugée avant de décider de la marche à suivre (…) Je laisse à Veekram Bhunjun la liberté d’entamer toute action légale qu’il souhaite (…) » a dit le ministre.

Garantie de l’État ?

L’État n’est pas garant du contrat qui liait la STC à Betamax. « Le contrat a été conclu entre la STC et Betamax. Il n’y a pas le gouvernement », a dit le ministre.

 

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