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Projet d’hôtel à St-Félix: un groupe veut récupérer le terrain de Midas Acropolis

Après avoir voulu être actionnaire de Midas Acropolis, la société Clear Ocean Hotel & Resort souhaite obtenir le terrain restitué à l’État. Ses directeurs ont rencontré, jeudi dernier, le ministre du Logement et des Terres pour un projet d’hôtel estimé à Rs 12,8 milliards. À peine Midas Acropolis a-t-elle restitué les 31,4 arpents de St-Félix, alloués initialement pour un projet d’hôtel, que la société sud-africaine Clear Ocean Hotel & Resort (COHR) s’y intéresse. Ce développement intervient après que Midas Acropolis a vainement sollicité le feu vert des autorités pour revendre à COHR une partie de son actionnariat pour un projet de Rs 12,8 milliards. Les principaux directeurs de l’entreprise, autrefois appelée MMI Projects, ont rencontré le ministre Showkutally Soodhun, jeudi. Ils lui ont exposé le projet, soumis au Board of Investment (BoI), pour la création d’un hôtel 5-étoiles. Il sera dirigé par le groupe international Starwood Hotel et comprendra 164 chambres, 152 suites, 42 villas de deux chambres, 11 villas super luxe de quatre chambres, 15 cabanes dans les arbres, une salle de conférences de 250 places et des piscines. Le tout couvrant 18 000 m2 et des jardins sur 6 000 m2. Miranda Hartzenberg, directrice, indique sur le site web de Pelangi Resorts, actionnaire de COHR, qu’elle est à Maurice depuis 2011 pour réaliser ce projet. « Nous faisons tout pour que ce projet soit un ‘first Vacation Club’, à St-Félix, et pour qu’il démarre en 2016 ». Cependant, alors que les autorités se concertent sur le projet COHR, Midas Acropolis n’échappera pas à une enquête du Central Criminal Investigation Department (CCID) sur les circonstances d’attribution de ces Pas géométriques, et l’intervention alléguée de l’ancien trésorier du Parti travailliste Deva Virahsawmy auprès du ministère du Logement et des Terres. Ce terrain avait été « arraché » à la Saint Félix Worldwide Resort (SFWR), un consortium monté par le Réunionnais Joël Narayanin, au retour des travaillistes au pouvoir en 2005.  SFWR n’avait pas hésité à parler de « corruption » et de « connivence » lorsqu’il a saisi la Cour suprême pour contester la décision du ministère. Deux avocats ont pu le bloquer grâce à un point de droit : le nom de sa société n’avait pas été enregistré auprès du Registrar of Companies.
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