Projet d’hôtel à Pomponette : les filets de protection enlevés par les contestataires

Projet d’hôtel à Pomponette Le promoteur déplore le fait que la police ne soit pas intervenue.

Le collectif Aret kokin Nu Laplaz et les membres de Rezistans ek Alternativ se sont élevés contre la privatisation de la plage de Pomponette pour permettre la construction d’un hôtel. Ils ont organisé un rassemblement pacifique dimanche 12 novembre sur cette plage.

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 « Li napa posib ki nu viv kuma etranze dan nu prop pey», déclare Yan Hookoomsing, membre du groupe Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL). Il demande l’intervention du Premier ministre Pravind Jugnauth sur ce dossier et l’annulation du bail accordé aux promoteurs du projet hôtelier.

Stephan Gua, membre du Rezistans ek Alternativ, aborde dans le même sens. Il souhaite que le chef du gouvernement revoie la décision de l’ex-ministre Showkutally Soodhun. « Nous avons lancé un appel à la population pour un rassemblement pacifique ce dimanche sur la plage de Pomponette. C’est avec l’hymne national que nous avons commencé notre rassemblement où chacun a partagé son avis », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter que « tout le monde a décidé d’enlever les filets de protection qu’avait placés le promoteur. Nous avons remis ces filets de protection à la police pour qu’elle les remette au promoteur. Le Premier ministre doit revoir cette décision prise par son ancien membre du cabinet, Showkutally Soodhun. »

Le promoteur avait, la semaine dernière, placé une délimitation du site en installant des filets de protection sur une distance d’un kilomètre. L’action des membres d’AKNL et ceux de Rezistans ek Alternativ a été déplorée par l’entrepreneur de ce projet. « Ce dimanche matin, je me suis rendu sur le site. Mais la police m’a demandé de revenir pour éviter toute confrontation avec les personnes qui seraient présentes sur la plage. Mais dans l’après-midi, lorsque je suis retourné sur la plage, ces personnes avaient enlevé les filets de protection.

Cela s’est déroulé sous les regards des policiers. C’est un acte de vandalisme qui aurait dû être sanctionné », déplore le responsable de la compagnie RC Construction.

 

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