Projet communautaire : deux organisations mauriciennes financées par FEMNET

FEMNET financera deux organisations mauriciennes pour un projet d’une ampleur nationale. Le Centre des Dames Mourides et le Mauritius Council of Social Service sont les deux organisations qui ont été choisies. Elles obtiendront 60 000 € pour mener à bien ce projet.

FEMNET, aussi appelé Réseau de développement et de communication des femmes africaines, est un réseau d’adhésion de féministes panafricaines qui a été créé en 1988. Basée à Nairobi au Kenya, l’organisation a pour but principal de partager des idées, expériences, informations et stratégies entre les ONG de femmes africaines. Cela comme une stratégie de renforcement des capacités des femmes, afin de les aider à participer efficacement au développement du continent africain. Cela se fait à travers le plaidoyer, la formation rt la communication. 

Partager des informations et des approches sur le développement des femmes sur le continent africain, notamment l’égalité et d’autres droits humains. Tel est aussi l’objectif de FEMNET qui aide les organisations non-gouvernementales d’Afrique. L’organisation obtient des fonds de l’Union européenne qu’elle décide ensuite d’attribuer à d’autres organisations. Deux organisations mauriciennes seront prochainement bénéficiaires.

Du lundi 24 au jeudi 27 février 2020, lors d’un atelier au Palms Hotel de Quatre-Bornes, les participants du Centre des Dames Mourides (CDM) et du Mauritius Council of Social Service (MACOSS) ont bénéficié de formations afin de travailler sur un projet au niveau national. « C’est une chance pour les deux organisations d’avoir été choisies parmi 52 pays africains pour mener à bien ce projet », estime  Kritilata Ram, présidente du Women Council du MACOSS. 

« Seulement sept pays ont été choisis pour bénéficier de ce soutien financier de 60 000 euros. Nous nous réjouissons que l’île Maurice en fait partie. Pour le moment, le projet n’a pas encore été finalisé, mais cela ne devrait pas tarder. Les deux organisations mauriciennes préparent un projet en commun qui aura une ampleur au niveau national », explique Kritilata Ram. 

Lors de cet atelier, les participants ont pris la peine de discuter de tous les aspects à prendre en compte pour mener à bien ce projet. « Vu le nombre de cas de violences domestiques et de féminicide enregistrés ces derniers temps, nous pensons que le projet sera plutôt axé dessus. En parallèle, nous allons trouver un moyen de régler d’autres problèmes liés à la violence domestique envers les femmes. »