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Programme : les propositions faites par l’Icac et la police à l’alliance PTr/MMM/PMSD

Selon Shakeel Mohamed, des enquêteurs de l’Icac et des policiers ont exprimé leurs inquiétudes sur l’indépendance de ces deux institutions.

L’alliance PTr/MMM/PMSD adopte une approche résolument axée sur la réforme. Au cœur de cette initiative, le député du Parti travailliste (PTr), Shakeel Mohamed, a été investi de la mission de plonger au cœur des projets de transformation que l’alliance compte mettre en œuvre en cas de victoire. 

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Shakeel Mohamed a déjà entamé une série de rencontres avec divers acteurs de la société civile ainsi que des fonctionnaires, des policiers, des membres du système judiciaire et des enquêteurs de l’Independent Commission against Corruption (Icac). Le député rouge révèle que les personnes qu’il a rencontrées « partagent une préoccupation commune concernant le fonctionnement de nos institutions ». 

Selon lui, elles sont unanimes sur la nécessité d’entreprendre des réformes pour insuffler un nouvel élan et « corriger les erreurs perçues du gouvernement MSM ». Cette démarche de consultation avec une variété d’acteurs-clés de la société reflète l’engagement de l’alliance à adopter une approche participative dans l’élaboration de sa plateforme électorale. 

En incluant la société civile, les fonctionnaires et les experts judiciaires, l’alliance PTr/MMM/PMSD tente de s’assurer que ses projets de réforme répondent aux besoins réels et aux préoccupations de la population. Les réformes envisagées pourraient potentiellement toucher une gamme d’aspects, allant de la gouvernance institutionnelle à la lutte contre la corruption, en passant par l’amélioration des services publics et la garantie d’une justice équitable. L’alliance cherche ainsi à positionner sa plateforme électorale comme une réponse concrète aux problèmes actuels du pays.

Faisant état des rencontres qu’il a récemment eues avec les enquêteurs de l’Icac, le député de la circonscription n° 3 (Port-Louis Maritime/Port-Louis Est) met en lumière le fait que plusieurs voix se sont élevées pour exprimer leurs préoccupations au sujet de la dépendance du directeur envers le pouvoir en place. « Dans le cadre du processus actuel de nomination, les officiers de l’Icac estiment qu’il est difficile d’exercer leur rôle en toute indépendance et qu’il est impératif de réformer la méthode de désignation du directeur », souligne-t-il. 

Shakeel Mohamed ajoute que ces officiers estiment qu’il est vital de revoir le processus de nomination du directeur afin d’assurer la crédibilité et la confiance dans les actions de l’organisme. Une réforme en ce sens est vue comme une étape cruciale pour renforcer l’indépendance et l’efficacité de l’Icac « dans sa mission de lutte contre la corruption et de promotion de la transparence au sein du gouvernement et de l’administration publique ». 

Le député du PTr dit aussi avoir été confronté aux mêmes doléances de la part de membres des forces de l’ordre. L’ancien ministre du Travail souligne que plusieurs officiers sont fermement convaincus qu’il est grand temps de mettre un terme à la dépendance de la police vis-à-vis du Premier ministre et d’instaurer un mécanisme permettant de renforcer l’indépendance du commissaire de police, une garantie énoncée par la Constitution. « Les policiers que j’ai rencontrés ont insisté sur la nécessité de libérer le poste de commissaire de police de l’emprise du Premier ministre », déclare-t-il.

Shakeel Mohamed révèle que de nombreux officiers ont exprimé leurs inquiétudes sur des questions de promotion et de recrutement au sein de la police. Selon lui, il s’agit là encore d’un système qui doit être repensé afin de restaurer la confiance du public dans les forces de l’ordre. 

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