La hausse des prix de l’essence et du diesel résulte de la flambée des prix sur le marché mondial. La décision n’a rien à avoir avec les retombées de l’affaire entrée à la Haute Cour de Karnataka par la société Betamax.
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«Nous sommes un gouvernement responsable. Quand il faut prendre une décision courageuse, nous le faisons, afin de ne pas mettre l’économie en péril », a affirmé Ashit Gungah, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Protection des consommateurs, en conférence de presse, le jeudi 21 décembre, à Port-Louis.
Le prix d’un litre d’essence est passé à Rs 47,30 depuis jeudi. C’est une majoration de Rs 2,40 par rapport à la dernière décision prise sur ce prix. Le litre du diesel coûte Rs 3,75 plus cher et se vend maintenant à Rs 38,10 le titre. Ces prix ont été communiqués dans la soirée du mercredi 20 novembre 2017, après la réunion du Petroleum Pricing Committee. C’est la troisième hausse de prix en 2017. « De janvier à décembre 2017, le prix des produits pétroliers a continué son ascension sur le marché mondial. La semaine écoulée, le prix a atteint son niveau le plus haut depuis juin 2015 », a fait ressortir Ashit Gungah. « D’autre part, le dollar est plus élevé par rapport à son cours d’il y a deux ans ou trois ans. Contre Rs 31, le taux de change est actuellement aux alentours de Rs 35. »
Les autorités, dira le ministre, ont essayé dans la mesure du possible de limiter l’impact sur le prix à la pompe. Toutefois, le Price Stabilization Account (PSA) est dans le rouge. Le déficit s’est creusé davantage pour passer à Rs 333 millions. Ainsi, le PSA n’a eu d’autre choix que de recommander une hausse de prix. « En 2016, quand le PSA avait de l’argent, nous avions passé une baisse importante au consommateur par rapport au prix du carburant. Nous avons (dépensé) Rs 2,1 milliards pour la baisse et maintenir le prix à un niveau stable. Nous souhaitons que la tendance se renverse à l’avenir pour que le PSA puisse se remettre à flots et ce sera, par la suite, bénéfique au consommateur», a souligné le ministre Ashit Gungah.
Dans le même ordre d’idées, il a indiqué que cette décision n’avait rien à voir avec l’affaire Betamax.
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