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Produit acheté à Phœnix : un bébé tombe malade après avoir bu du lait périmé

Nuzreen avait acheté du lait en poudre pour son bébé de deux mois dans un supermarché à Phœnix. Or, après avoir pris son biberon, la fillette est tombée malade. Furieux, les parents souhaitent médiatiser l’affaire pour éviter de tels incidents à l’avenir. La CPU indique que l’affaire concerne plutôt le ministère de la Santé.

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Nuzreen M., 24 ans, n’en revient toujours pas. La santé de sa fille de deux mois s’est détériorée après qu’elle a bu du lait dont la date de péremption remontait à 37 jours. Le nourrisson était déjà fragile des intestins. La mère, qui habite Quinze-Cantons, Vacoas, est révoltée.

Les faits remontent au 31 janvier. La jeune femme faisait ses courses avec son bébé dans un supermarché de Phœnix. Cette femme au foyer est maman de deux fillettes, âgées d’un an et demi et de deux mois. « C’est un supermarché où je fais souvent mes achats. Je ne pouvais douter de la négligence du propriétaire ou des membres du personnel. Ces derniers ont pour tâche de vérifier la date d’expiration de chaque produit vendu, avant de le remplacer, surtout quand il s’agit d’un aliment pour bébés », avance Nuzreen.

Trois jours après l’achat, la mère de famille a ouvert la première boîte de lait pour donner un biberon à son enfant. « Il était environ 14 heures. J’ai préparé le biberon. J’en ai donné un second à ma fille à 16 heures », se souvient la mère. C’est alors que les choses ont commencé à se gâter.

Vomissements

La mère du nourrisson affirme avoir acheté le lait pour bébés le 31 janvier dernier.

Le nourrisson ne s’est pas senti bien. « Le soir, l’état de santé de ma fille s’est détérioré. Elle n’arrivait plus à boire. Elle ne pouvait plus dormir. Elle pleurait et commençait à vomir », relate Nuzreen. Sans tarder, elle a transporté son bébé de toute urgence à l’hôpital Victoria, Candos. « Il a fallu l’intervention de quatre pédiatres. Je ne savais plus ce qui se passait. Je voulais que ma fille se rétablisse », se remémore Nuzreen.

« Je ne voyais pas d’où cela pouvait venir. Puis, j’ai eu un déclic. Je me suis alors rappelé ce que je lui avais donné à boire ce jour-là. J’ai téléphoné à mon époux pour qu’il vérifie la date d’expiration affichée sur la boîte de lait », relate la jeune femme. Le couperet est tombé : le produit était périmé depuis 37 jours. « Mon époux a pris contact avec le propriétaire du supermarché. Il l’a informé de cet incident. Ce dernier nous a proposé de rembourser la boîte de lait sur présentation de la facture », ajoute Nuzreen.

Toutefois, cet arrangement ne convient pas au couple. Celui-ci souhaite médiatiser l’affaire pour éviter que pareil incident ne se reproduise à l’avenir. « Ce n’est pas une question d’argent », explique le père visiblement remonté contre le commerçant. « Je regrette que ce supermarché, qui accueille des centaines de clients par jour, propose des produits périmés à la vente. Je voulais médiatiser cette affaire. Je souhaite lancer un appel non seulement aux parents mais également à tous les consommateurs en général. Ils doivent vérifier leurs produits, surtout la date d’expiration, avant de passer à la caisse », avance Nuzreen M. Quant à sa fillette, elle a regagné son domicile après avoir reçu les soins nécessaires. « Elle se remet graduellement de cette mésaventure », soutient la jeune femme.

Contravention

Du côté de la Consumer Protection Unit (CPU), on laisse entendre que l’affaire concerne plutôt le ministère de la Santé qui applique les règlements sous la Food Act. « Le consommateur en question doit, avant tout, consigner une déposition au bureau sanitaire de sa région. Il doit apporter sa carte d’identité, le produit périmé et le reçu du supermarché pour compléter les formalités. Si ce cas est avéré, une contravention sera dressée au propriétaire du supermarché », précise le responsable de communication au ministère de la Santé.

 

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