Production locale - Riz : 250 tonnes attendues en 2017

La production de riz à Maurice ne cesse de chuter. Si en 2016 le pays a produit 334 tonnes de riz contre 668 tonnes en 2015, cette année, la production devrait se situer autour des 250 tonnes. Qu’est-ce qui explique cette baisse constante ? Explication de Vita Rice.

2016 a été marqué par la réduction de la superficie de terre sous culture de riz. C’est ce qu’indique le directeur de Marketing de Vita Rice, Herman Suhirman. « Vita Rice a mis fin à son contrat de bail avec Rose-Belle Sugar Estate. Ainsi, 364 hectares de terre ont été rendus. La raison de cette baisse dans la production durant les six premiers mois de l’année »,  explique-t-il. Actuellement, toute la production de riz est confiée à des établissements sucriers. Notre interlocuteur fait ressortir que le riz est actuellement cultivé par Terragri Ltd dans le Nord, Medine Limited dans l’Ouest et Senneville Agricultural Limited dans le Sud-Ouest.

La direction Vita Rice se montre toutefois optimiste, alors même que la production de riz à Maurice a baissé ces derniers mois. Elle est passée de 668 tonnes en 2015 à 334 tonnes en 2016, soit une chute de 50 %.

« Selon nos estimations, nous devrons produire 250 tonnes de riz cette année », indique-t-il. Les marchés d’exportation en 2016 ont été principalement les États-Unis et la France. « Nous avons exporté 80 tonnes de riz vers le marché américain et 20 tonnes vers le marché français », indique-t-il. Cette année, la compagnie cible l’Afrique du Sud.

Rs 50 pour 500 g

Il n’y aura pas de hausse de prix. « Au contraire, nous avons réduit le prix de détail recommandé de 500 g de Mighty Rice de Rs 80 à Rs 50. Nous avons pu le faire en raison des économies réalisées, grâce à la restructuration de la société », poursuit le directeur de marketing. Le plus grand défi de la compagnie en 2017 sera les conditions climatiques.

« Bien que le riz soit cultivé sur des terres sèches, l’eau est un élément essentiel, comme c’est le cas pour tout autre culture. Ces dernières années, les conditions climatiques sont devenues de plus en plus imprévisibles avec la saison des pluies devenant plus tardive que prévue », dit-il.