Production en difficulté : comment se porte la récolte des fraises ?

«Cette rosacée propose de multiples opportunités dans l’agro-industrie, allant de la vente en barquette à la transformation. C’est un créneau porteur » explique une responsable du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI). 

J.M. Ramlagun & Son Ltd produit en moyenne 30 livres de fraises par mois pour les commercialiser dans des supermarchés de Monoprix à travers l’île, avance Jugarnauth Ramlagun. Quant à Freshland Strawberries basée à Ripailles, la production étendue sur deux arpents de terre s’élève à 50 livres de fraises par jour, indique son directeur Sanjaye Fowdar.

Toutefois, ce secteur est en difficulté en ce moment. Les récentes pluies et les abeilles ont endommagé quelques plantes, précise Jugarnauth Ramlagun. Son enthousiasme a vite viré à l’inquiétude en raison du mauvais temps. À cause des pluies persistantes de ces dernières semaines, les feuilles et les fruits se sont détériorés. À cet effet, il préfère importer ses fraises pour les écouler sur le marché local, car l’offre ne correspond pas à la demande du marché actuel. Sanjaye Fowdar avance que sa plantation n’est pas affectée par le mauvais temps, étant donné qu’elle est protégée par une serre. Mais l’autre problème qui se pose est relatif aux fraises importées qui est ont un faible coût et qui ont envahi le marché local. Ce qui décourage les planteurs de fraisiers locaux, soutient-il. 

Quel est le coût ? Le prix de la fraise est effectivement stable, tandis que celui des légumes est en constante fluctuation. À titre d’exemple, une barquette de fraise peut se vendre à Rs 60, dit Jugarnauth Ramlagun. L’avis est partagé par Sanjaye Fowdar, un autre planteur de fraises. Selon lui, une barquette de fraises de 150g est disponible à partir de Rs 50.