Le Central Electricity Board (CEB) réitère son objectif d’atteindre la barre des 35 % d’énergie renouvelable en 2030, avec une réduction de 30 % de l’empreinte carbone.
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C’est ce qu’a déclaré le Dr Arvin Soonarane du ministère de l’Energie et des Services publics dans le cadre du premier colloque Energie et Entreprise organisé à Bagatelle par Business Mauritius. Cet événement avait pour objectif de permettre aux parties prenantes de débattre des enjeux de la transition énergétique à Maurice.
Selon le dernier rapport de Statistics Mauritius sur l’énergie, en 2015, les énergies renouvelables représentaient 16 % de la production électrique totale. 92 % de la production à partir des énergies renouvelables est issue de la bagasse, 4 % de l’eau, et le reste se partage entre l’éolien, le gaz issu de l’enfouissement, le photovoltaïque et le bois. À titre de comparaison, l’île de La Réunion a atteint 36 % d’énergies renouvelables en 2015.
Pour Renganaden Padayachy, économiste à la Chambre de commerce et d’industrie de Maurice, « on doit changer notre modèle économique, qui est basé essentiellement sur l’énergie fossile. La question à se poser est : comment avoir une énergie plus propre plutôt que d’aller vers la théorie de la décroissance ».
L’économiste préconise des incitations fiscales pour favoriser la production d’énergies renouvelables. « Le prix des carburants est raisonnable à Maurice, on doit utiliser les taxes liées aux carburants pour financer la production d’énergies renouvelables », propose-t-il.
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