Sept ans après les faits, le procès intenté à Bibi Nazmine Mohamed Hossain et son époux, Noorani Mohamed Hossain n’a toujours pas démarré. Et pour cause, la première nommée évoque, par le biais de son avocat, son inaptitude à faire face à son procès. Or, elle n’a pu soutenir les faits par un certificat médical. L’affaire a été ajournée au 3 septembre.
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Bibi Nazmine Mohamed Hossain, née Lalloo, 47 ans et son époux Noorani Mohamed Hossain, un commerçant de 53 ans, sont poursuivis en cour intermédiaire. Le couple est accusé de coups et blessures ayant causé mort d’homme, sans intention de tuer. La victime Bibi Fawsia Mohamed Hossain n’est autre que la sœur de Noorani Mohamed Hossain. Le délit a été commis le 19 décembre 2011 à Grande-Retraite. Le procès est présidé par la magistrate Nadjiyya Dauhoo.
L’affaire a été logée en 2014. L’avocat Yousuf Azaree, avocat de Bibi Nazmine Mohamed Hossain, avait formulé une motion, en janvier 2015, réclamant que sa cliente soit examinée par un médecin. Le motif : elle suit un traitement à l’hôpital Brown-Séquard et elle y a été internée à maintes reprises, cela, afin de déterminer si elle peut faire face à un procès. Le médecin traitant de la prévenue avait témoigné et expliqué que celle-ci est apte à comprendre si on lui parle doucement. Cependant, au fil du temps, l’état de santé de Bibi Nazmine Mohamed Hossain s’est détérioré. Elle a fait de longs séjours à l’hôpital Brown-Sequard et est en traitement avec un médecin privé.
À l’appel du procès, le 14 août 2018, Noorani Mohamed Hossain a déclaré que sa femme ne suit plus de traitement avec un médecin privé, car le couple n’a plus d’argent. Sa femme est récemment sortie d’hôpital et il n’a pu obtenir un certificat médical démontrant son état de santé.
Suite à cette déclaration, Me Yousuf Azaree a demandé qu’un médecin de l’hôpital Brown Sequard produise le dossier médical de sa cliente. Le procès a été ajourné au 3 septembre 2018.
Le 19 décembre 2011, le corps sans vie de Bibi Fawsia Mohamed Hossain, 62 ans, a été retrouvé dans sa maison à Grande-Retraite. Elle gisait à moitié nue et sans vie sur le sol. Elle portait des ecchymoses. L’agression de Bibi Fawsia Mohamed Hossain serait liée à une affaire de sorcellerie.
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