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Procès intenté à l’Icac : Anil Gayan révèle le nom de celui qui l’a privé de ticket en 2019

Anil Gayan réclame Rs 25 millions de dommages à l’Icac.

Mardi, Anil Gayan a expliqué, devant la Cour suprême, sa non-participation aux législatives de 2019 après avoir été convoqué par l’Icac. Cette convocation, dit-il, était une stratégie pour lui nuire car cela a conduit son parti, le Muvman Liberater en alliance avec le MSM, à ne pas le nominer comme candidat pour ces élections. 

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Le mardi 27 février 2024, Anil Gayan a déposé un document devant le Deputy Master and Registrar de la Cour suprême, Vijay Appadoo, pour clarifier les raisons de sa non-participation aux élections générales de 2019. L’Independent Commission against Corruption (Icac), à laquelle l’ancien ministre réclame Rs 25 millions de dommages pour avoir attendu la veille des législatives pour le convoquer en marge de sa déposition dans l’affaire du Trust Fund For Specialised Medical Care (TFFSMC), voulait savoir le nom du parti politique qui ne lui a pas donné de ticket en 2019. 

« Le Muvman Liberater (ML), qui était en alliance avec le Mouvement socialiste militant (MSM) », a déclaré Me Anil Gayan, Senior Counsel, dans son document signé par son avouée Feroza Maudarbocus Moolna, Senior Attorney. Il a précisé que la décision avait été prise par Ivan Collendavelloo, lors d’une réunion à son bureau à SICOM Tower, à Ébène, à laquelle ont participé Eddy Boissezon et l’avocat Ravi Rutnah. 

Selon Me Anil Gayan, c’était un lundi après qu’il est rentré de mission. Il a ajouté que toutes les communications entre les parties « ont été menées et décidées par les leaders, c’est-à-dire Me Ivan Collendavelloo et Pravind Jugnauth ». 

Anil Gayan avait été convoqué devant la commission anticorruption pour son témoignage dans l’affaire des allocations octroyées à Vijaya Sumputh au sein du TFFSMC, dont elle était directrice à l’époque. Pour l’ancien ministre, sa convocation devant l’Icac « à la veille des élections générales de 2019 » était une « stratégie bien calculée visant à lui nuire ». 

Cette situation, précise-t-il, a conduit son parti politique à ne pas le nominer comme candidat aux législatives de 2019, car l’affaire avait été « ébruitée » et des rumeurs suggéraient qu’il allait être « arrêté et détenu ». Il tient toutefois à faire ressortir dans sa plainte que le bureau du Directeur des poursuites publiques a par la suite décidé de ne pas engager de poursuites contre lui.

 

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