Faits Divers

Procès de Veeshall Seeruttun : la défense réclame le dossier de la Bail and Remand Court 

Veeshall Seeruttun Cet habitant de Cap-Malheureux est poursuivi pour trafic de drogue

Poursuivi pour trafic de drogue, Veeshall Seeruttun, un habitant de Cap-Malheureux, a formulé une motion d’abus de procédure en cour d’assises. Son homme de loi, Sanjeev Teeluckdharry a demandé à ce que le dossier de son client devant la Bail and Remand Court (BRC) soit produit en cour d’assises dans le sillage de cette motion. Il s’est heurté à une objection de la poursuite. Une décision est attendue le 24 septembre 2019. 

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Veeshall Seeruttun, ancien Terminal Officer, s’est présenté, le mardi 10 septembre 2019,  devant le juge Benjamin Marie-Joseph aux Assises. Il fait face à un procès pour trafic de drogue. Âgé de 39 ans au moment des faits, il avait été arrêté le 19 août 2015. La police avait saisi 2 640 grammes de cannabis à sa résidence. Le prévenu a plaidé non coupable. 

Il a, par le biais de Me Sanjeev Teeluckdharry, formulé une motion d’abus de procédure. Lors de la séance de ce mardi, l’avocat de la défense a réclamé à ce que le dossier de son client devant la BRC soit produit en cour d’assises dans le cadre de cette motion. La défense déclare que les enquêteurs avaient donné une autre version devant la BRC concernant l’enquête. 

Me Sanjeev Teeluckdharry s’est heurté à l’objection de la poursuite, représentée par Mes Rehnu Karuna Gowry-Bhurrut, Principal State Counsel, et Bhavna Bhagwan. Après avoir écouté les arguments des deux parties, le juge Benjamin Marie-Joseph dira qu’il se prononcera le 24 septembre 2019.

Me Sanjeev Teeluckdharry avait soulevé une motion d’abus de procédure après avoir fait état que la police avait failli à obtenir les relevés éléphoniques de son client. L’inspecteur Beerjoo, de l’Adsu, a été appelé à la barre dans le cadre de cette motion. Le policier avait expliqué qu’il n’était pas « important » que les enquêteurs obtiennent un ordre du juge des référés pour accéder aux relevés téléphoniques de Veeshall Seeruttun.

L’inspecteur soutient que la police avait des preuves directes contre le prévenu et que Veeshall Seeruttun avait interrompu sa déposition à la police pour invoquer son droit au silence. Cependant, le policier n’avait pu indiquer avec certitude la provenance de la drogue saisie dans l’affaire.

 

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