Il s’est attardé sur le dossier de la gestion des patients souffrant de troubles psychiatriques. Le député rouge Arvin Boolell a fait une sortie contre Mental Health Commission lors d’une conférence de presse cet après-midi, mardi 1er juin.
Faisant référence au cas d’Umyad Ebrahim, principal suspect dans la mort de deux femmes retrouvées à Mare-d’Albert, la semaine dernière, Arvin Boolell considère que la Mental Health Commission ne peut continuer à opérer dans l’indifférence. Il a également dénoncé le « silence » pratiqué par cette institution.
Arvin Boolell dit espérer que « le rapport concernant la santé mentale de cette personne soit disponible ».
Également présente lors de cette conférence de presse, la députée Stéphanie Anquetil a, quant à elle, déploré l’absence de réaction de la ministre de l’Égalité des genres et du bien-être de la famille, Kalpana Koonjoo-Shah, sur le sujet.
Rappelons qu’Umyad Ebrahim est soupçonné d’avoir tué deux femmes, Zahira Ramputh et Hema Coonjoobeeharry. Leurs corps ont été retrouvés à Mare-d’Albert respectivement vendredi et samedi. Umyad Ebrahim devait être examiné par un panel de psychiatres en présence d’un médecin de la police ce mardi à l’hôpital Brown-Séquard.
La députée du Parti travailliste Stéphanie Anquetil se dit également « bouleversée » par les cas de maltraitance et abus sur les enfants, qui ont été, selon elle, rapportés récemment.
Elle affirme que les « enfants vulnérables ainsi que le bien-être de la famille n’est pas la priorité de ce gouvernement ». La parlementaire rouge dit avoir soulevé la question à l'Assemblée nationale.
Stéphanie Anquetil dit avoir envoyé une correspondance au Premier ministre en ce sens.
« Enn lanket polisier pou trouv lalimyer lor ka abi. Nou atann ki PM pran so responsabilite ek azir », lance la députée rouge.
Stéphanie Anquetil estime que ce qui se passe à la Child Developement Unit « est un véritable scandale ».
Shakeel Mohamed est, pour sa part, revenu sur le jugement rendu le 27 mai dernier par la Cour suprême dans l’affaire Seegum contre l’État, qui a considéré comme « anticonstitutionnel » l’article 46 (h)(ii) de l’ex-« ICT Act », soit avant les amendements de 2016 et 2018. Ce jugement a aussi été évoqué par le Cabinet, le vendredi 28 mai.
Le parlementaire rouge reproche au Premier ministre d’avoir « tigit konesans an matier dinterpretasion denn zisman, an matier dinterpretasyon de Laconstitution ».
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