Il a fait l’acquisition d’une voiture neuve pour éviter les problèmes mécaniques. Cependant, il semble qu’il ait été très mal inspiré, car la voiture a eu de nombreux problèmes. Reportage.
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En juillet 2017, Gaëtan A. s’est offert une voiture neuve, une Coréenne, pour la valeur de Rs 735 000 (taxi). Avec les assurances et autres frais, le montant est arrivé à presque Rs 1 million. Après deux mois, cet habitant de Beau-Bassin, âgé de 56 ans, a commencé à rencontrer de nombreux problèmes avec la voiture.
« Une poussière incroyable sortait des patins et a envahi les quatre roues. On m’a dit que le problème venait du disque. Il a été remplacé pas moins de trois fois, mais le problème a persisté », explique-t-il.
« Ensuite, le cuir des sièges s’est déchiré. L’agence a fait le nécessaire, mais seulement pour les sièges de devant. Ensuite, il y a eu un problème avec la direction qui s’est usée. Elle a été remplacée. Puis, c’était au tour du composant qui presse le disque de frein d’être affecté et remplacé. Idem pour le roulement », poursuit-il.
Il raconte qu’une fois sa voiture est tombée en panne à Bagatelle, alors qu’il transportait un client. Il a dû faire appel à un collègue pour le dépanner. Cet incident lui a coûté environ Rs 9 000. Le problème s’est répété une autre fois à Chemin-Grenier. La voiture est tombée en panne, alors qu’il transportait un couple en route pour une veillée mortuaire. Encore une fois, il a dû faire appel à un autre taxi et a subi des pertes de Rs 2 500.
CAU et ACIM
Le plus gros problème de la voiture est lié à la boite de vitesse qui est affectée par une fuite d’huile. « L’agence m’a dit qu’elle ne changera pas la boite de vitesse à ses frais et que c’est à moi d’assumer les dépenses de Rs 15 000 environ. C’est au-dessus de mes moyens », déclare-t-il.
Il révèle que la voiture n’a pas encore parcouru 100 000 km et elle connaît déjà un lot de problèmes. Une situation pénible, car il rembourse Rs 9 000 mensuellement pour un emprunt bancaire. Il indique avoir rapporté le cas à la Consumer’s Affairs Unit (CAU) et à l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM). Cette dernière a servi une mise en demeure à l’agence. Contactée par la rédaction, Amita Gunesh, de la Consumer’s Affairs Unit, a réagi.
« Si le client a fait appel à une tierce personne pour faire réparer la voiture, alors c’est regrettable de sa part, car si c’est le cas la garantie ne tient plus. (NDLR : le plaignant insiste qu’il ne l’a pas fait). Par contre, si au départ même, l’agence a vendu une voiture qui n’était pas commercialisable, alors il va falloir qu’on examine le cas. Ensuite, on décidera s’il doit être porté devant la justice, à moins qu’il y ait un accord à l’amiable entre les deux parties. »
Elle a rappelé que tous les cas sont traités en l’espace de deux ou trois jours.
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