Live News

Problème de société : la mère se fait avorter faute d’argent pour élever le bébé

Le poste de police de Goodlands. Le poste de police de Goodlands.

Une habitante de Petit-Raffray (36 ans) a été arrêtée par la police de Goodlands, le mercredi 7 février, pour avortement. Elle a avoué avoir commis l’irréparable. en faisant ressortir qu’elle n’a pas les moyens pour nourrir le bébé.

Publicité

Douze. C’est le nombre de comprimés de d’un produit abortif qu’une femme de 36 ans a avalé pour se débarrasser d’un fœtus. En novembre dernier, Karishma (prénom fictif) a appris qu’elle était enceinte de six semaines après un test de grossesse. Elle s’est alors rendue à une pharmacie pour acheter des comprimés abortifs. Une fois chez elle, elle en a avalé douze et un peu plus tard, elle a eu des complications. Elle s’est alors rendue à l’hôpital du Nord, à Pamplemousses, où elle a été admise après avoir subi une intervention chirurgicale. Interrogée par le personnel soignant, Karishma dit avoir pris 12 comprimés pour provoquer un avortement. La police de Goodlands a été alertée.

Arrêtée lee mercredi 7 février, Karishma est passée aux aveux. Toutefois, elle n’a pas révélé le nom de la pharmacie où elle a acheté les comprimés. Elle a simplement dit aux policiers « mo ti deza ena bann komprime-la lakaz. » Elle a expliqué aux hommes de l’assistant surintendant Poinoosamy la raison derrière son geste. « J’ai deux enfants âgés de 11 et 15 ans et je ne travaille pas. Mon époux non plus. Fode ena bann ti travay, lerla mo mari ale. C’est la raison pour laquelle j’ai provoqué un avortement, n’ayant pas de quoi élever un troisième enfant. Mo dimann Bondye exkiz parski mo pa ti ena swa. » Après son interrogatoire, Karishma a comparu devant le tribunal de Pamplemousses, où une charge provisoire de unlawful termination of pregnancy a été déposée contre elle. Pour retrouver la remise en liberté conditionnelle, elle a dû fournir une caution de Rs 2 000.

L’enquête menée par le sergent Beebeejaun et l’inspecteur Persand est supervisée par l’ASP Poinoosamy.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !