Priyanka Gandhi interpelle la communauté internationale sur les massacres à Gaza

Priyanka Gandhi, secrétaire générale du principal parti d'opposition indien, le Parti du Congrès indien, a critiqué la communauté internationale, qualifiant le bilan de 10 000 morts des frappes israéliennes sur Gaza de "jalon déplorable et honteux".

"Plus de 10 000 personnes ont été tuées à Gaza, dont près de la moitié sont des enfants. Un enfant est tué toutes les dix minutes selon l'OMS, et "maintenant, de minuscules bébés ont dû être retirés de leurs couveuses par manque d'oxygène et ont été laissés à l'agonie", a écrit Priyanka Gandhi, secrétaire générale du parti, sur X (anciennement connu comme Twitter) lundi. C'est ce que rapporte le site turc, Trt World.

Elle s'en prend aux gouvernements : "Toujours pas de choc pour la conscience de ceux qui soutiennent ce génocide, pas de cessez-le-feu... juste plus de bombes, plus de violence, plus de meurtres et plus de souffrances".

"Honte aux gouvernements qui soutiennent cette destruction. Quand cela suffira-t-il ?", a-t-elle écrit.

Israël mène des attaques aériennes et terrestres incessantes sur Gaza, notamment sur des hôpitaux, des résidences et des lieux de culte, depuis que le groupe palestinien de résistance Hamas a lancé une attaque transfrontalière le 7 octobre.

Depuis lors, le nombre de morts dans les attaques israéliennes en cours a dépassé les 11 100, dont plus de 8 000 femmes et enfants, alors que la guerre est entrée lundi dans son 38e jour.

Le bilan israélien s'élève à près de 1 200 morts, selon les chiffres officiels.

De nombreux dirigeants mondiaux, dont le président turc Recep Tayyip Erdogan, ont critiqué le silence de la communauté internationale face à la guerre israélienne contre Gaza.

Bien que traditionnellement favorable à une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien, le Premier ministre indien Narendra Modi a qualifié l'offensive du Hamas du 7 octobre, qui a déclenché le nouveau conflit, de série d'"attaques terroristes".

Quelques jours plus tard, après s'être entretenu avec le président palestinien Mahmoud Abbas, M. Modi a déclaré qu'il avait réitéré la "position de principe" de l'Inde sur la question. Le 22 octobre, l'Inde a déclaré avoir envoyé de l'aide humanitaire au peuple palestinien.